Architectures luxuriantes au Mille carré doré

20 juillet 2024

Noémi Nadeau, directrice APMAQ

Retour sur la visite du 2 juin 2024 à Montréal

L’ancienne résidence de Hugh Allan (Allan Memorial) s’impose dans le ciel montréalais.

Tourelle de la Maison Lady-Meredith.Le Mille carré doré est un quartier de Montréal dont le nom réfère à la fois à son étendue et à la richesse qui s’en dégage. Sur cette portion du centre-ville située sur une pente du mont Royal se dressent en effet de magnifiques maisons aux styles variés construites de 1850 à 1930 par les bourgeois anglophones qui s’y sont installés, chacun désirant se distinguer. Les membres de l’APMAQ ont déambulé à travers ses rues pentues pour apprécier quelques-unes de ces somptueuses résidences.

Escalier intérieur du Mount Stephen.

La journée a débuté sur le flanc de la montagne où se dresse l’ancienne résidence de Sir Hugh Allan (1861), aujourd’hui l’institut Allan Memorial. Cette villa, de style néo-italien, se nomme Ravenscrag. La vue dégagée permettait à son propriétaire d’observer sa flotte de bateaux sur le Saint-Laurent. Même les écuries valent le détour : ornées d’une tête de cheval en saillie proéminente.

L’avant-midi s’est poursuivi d’un manoir à l’autre, d’un style architectural à l’autre : la maison Duggan (1861), nommée Braehead, d’inspiration néo-gothique anglais, le Purvis Hall (1907), la maison Lady-Meredith (1897) de style Queen Anne, la maison James-Ross (1892), de style château français, et la maison Baumgarten (1886), un hôtel particulier. Allant d’une propriété à l’autre, on imagine le mode de vie des résidents du Mille carré doré qui leur ont donné toute leur originalité.

En après-midi, trois maisons ayant chacune trouvé de nouvelles vocations pour assurer leur préservation ont ouvert leurs portes aux visiteurs. D’abord, la maison Reid-Wilson (1882), où le design contemporain contribue à mettre en valeur les éléments anciens. Une harmonie surprenante toute en lumière pour ces bureaux. Ensuite, la maison Louis-Joseph-Forget (1884), maintenant occupée par la Fondation Macdonald Stewart dont le rez-de-chaussée présente un exercice de conservation exceptionnel fidèle à l’état d’origine. Enfin, la maison George-Stephen (1880), devenue le Mount Stephen, un luxueux hôtel. Les boiseries et vitraux du corps ancien sont toujours aussi impressionnants.


Article tiré de La Lucarne – Été 2024 (Vol XLV, numéro 3).

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