Nommée en l’honneur des premiers occupants ; Élisabeth Vincent et André Sainte-Marie, deux jeunes gens, issus de familles souches de la ville de Longueuil. La maison aurait été érigée par ce couple après leur mariage, célébré le 11 novembre 1805. La maison d’été (bas-côté) a été construite vers 1860.
Lire la suiteChères et chers membres, en cette année singulière chamboulée par la pandémie, nous souhaitons vous remercier. Merci de continuer à nous encourager en renouvelant votre adhésion et en y ajoutant quelquefois un don.
Merci également à nos membres HÉRITAS qui nous appuient dans les démarches pour trouver un nouvel assureur afin de mieux desservir les propriétaires de maisons anciennes. Merci de nous soutenir dans notre mission de mise en valeur du patrimoine bâti québécois. Nous vous souhaitons un heureux temps des fêtes dans vos demeures bien aimées.
Lire la suiteC’est souvent, lors d’anniversaire ou de départ, que l’on prend le temps de rendre hommage, féliciter ou remercier ceux qui font ou ont fait des choses remarquables.
Cette année, l’APMAQ a eu 40 ans. Récemment, en découvrant toutes les anciennes Lucarnes maintenant disponibles sur notre site web, je me suis arrêté tout à fait par hasard sur le numéro du printemps 2000 dans lequel la fondatrice de notre organisation, Thérèse Romer, écrivait un article sur les 20 ans de l’APMAQ. Quelle bonne idée ont eue nos rédacteurs d’inviter madame Romer à partager, 20 ans plus tard, ses souvenirs et réflexions dans le numéro que vous vous apprêtez à lire !
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Éditrice et directrice de Éditions Point du Jour, Yolande Gingras (1952-2020) est décédée le 7 août dernier. Membre de l’APMAQ, elle a participé avec son mari, Richard Marcil, lui aussi décédé, à l’organisation de la visite de l’APMAQ à L’Assomption en 2012. Amoureuse des livres, de l’histoire et du patrimoine, Yolande a fait connaître et apprécier la culture dans sa région d’adoption, Lanaudière. Son nom va rester attaché à la célébration de la mémoire d’Henriette Cadieux, épouse du patriote Chevalier de Lorimier, inhumée à L’Assomption en 1891.
Lire la suiteIl y aura bientôt sept ans, l’APMAQ et le cabinet d’assurances et de services financiers DALE PARIZEAU MORRIS MACKENZIE, lançait le programme d’assurance HÉRITAS, longuement attendu par les quelques 300 000 propriétaires de maisons anciennes du Québec. Ce service unique dans le domaine des assurances de l’habitation s’adressait entre autres,
Lire la suiteEn ce centième anniversaire de la naissance de Robert-Lionel Séguin, La Lucarne a invité un des lauréats du prix éponyme à s’exprimer sur ses motivations et son action en matière de sauvegarde du patrimoine bâti.
Mon intérêt pour le patrimoine remonte à mes années de formation en architecture à l’Université de Montréal (1973-1977). Publiée en 1972, l’Encyclopédie de la maison québécoise de Michel Lessard et Huguette Marquis était alors une référence incontournable.
Lire la suiteÀ l’instar de nos ancêtres bâtisseurs nous, les amoureux des vieux bâtiments, comme je l’écrivais dans un article précédent, cherchons l’authentique. Les frères Goyette de Verchères furent occupés à restaurer le rez-de-chaussée de la maison tout le long de l’été et de l’automne de l’an 1978. Les dix principales étapes de ces travaux furent :
Lire la suiteTrès vieille moi-même, plus proche de la centaine que de la cinquantaine, je n’ai pas peur du mot « vieilles ». (Même si, à la fondation de La Lucarne, le mot « anciennes » fut adopté à juste titre). Mon vrai amour, vous le comprendrez, va aux vielles maisons. Celles que nous chérissons, bien sûr. Mais aussi aux plus délabrées, parfois aux mystérieuses abandonnées, celles qu’on aperçoit en vitesse derrière une touffe d’arbustes en filant sur les routes qui longent nos villages.
Lire la suiteAndré Sainte-Marie et Élisabeth Vincent, deux jeunes gens, issus de familles souches de la ville de Longueuil, passent un contrat de mariage devant le notaire, le 3 novembre 1805. La future épouse reçoit de ses parents un cadeau de mariage. La terre 143 qu’Élisabeth reçoit est celle où se trouve actuellement notre maison. Seize enfants sont nés de l’union d’André et d’Élisabeth ; leur second enfant, André Sainte-Marie fils, deviendra le premier maire de Saint-Hubert en 1861. Pendant environ 70 ans, la famille Sainte-Marie a possédé cette maison et la terre 143.
Lire la suiteC’est lors d’une brève conversation avec la nouvelle gardienne de nos enfants que nous découvrons le surnom dont on a affublé notre résidence, soit la « maison du père Noël ». Un sobriquet qu’elle explique par la couverture métallique ornée de sa cheminée en brique tout aussi rouge, aux fenêtres, des faux volets en aluminium d’un vert sapin et pour manteau, le revêtement de vinyle blanc. Pas évident pour la réputation de notre vieille dame !
Lire la suiteEn cette année 2020 marquée sous le sceau de la pandémie, La Lucarne a invité le lauréat du prix Robert-Lionel-Séguin à s’exprimer sur ses motivations et son action en matière de sauvegarde du patrimoine bâti.
Cette reconnaissance en matière de patrimoine, je la reçois avec beaucoup de fierté et d’humilité et elle me permet de refaire ou de revisiter mon engagement depuis plus de 40 ans. Bien que j’aie commencé à collectionner des objets très tôt, c’est à l’école secondaire que, vers 1974, j’ai signé mon premier article engagé contre la destruction potentielle de la Maison Soulard datant du 18e siècle et située à la limite de Neuville et de Saint-Augustin dans le cadre de l’implantation d’un projet d’aluminerie.
Lire la suiteBonne nouvelle ! Les membres et le public peuvent maintenant consulter tous les numéros de La Lucarne publiés depuis la création de l’APMAQ, il y a 40 ans de cela. Grâce à la collaboration de Pierre Bleau à la numérisation et de Daniel Milot à la publication, tous les numéros manquants de La Lucarne vous sont maintenant accessibles. Il est à noter cependant que les quatre derniers numéros continuent d’être réservés aux membres.
Lire la suiteLe dernier numéro est maintenant disponible par notre site web à la rubrique « La Lucarne – Les 4 derniers numéros ». L’intégralité de ce numéro n’est accessible qu’aux membres et abonnés de l’APMAQ. Assurez-vous d’être bien connecté au site (connexion ou Zone des membres dans le menu de l’entête).
Bonne lecture.
Votre webmestre
Lire la suiteBonne nouvelle...
Grâce à la collaboration de M. Pierre Bleau à la numérisation et à Daniel Milot à la publication, vous pouvez maintenant consulter tous les anciens numéros de la Lucarne. Rendez-vous à la rubrique La Lucarne / Archives de 2014 et plus vieux.
Que de beaux souvenirs... bonne lecture.
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Daniel Milot
Le dernier numéro est maintenant disponible par notre site web à la rubrique « La Lucarne – Les 4 derniers numéros ». L’intégralité de ce numéro n’est accessible qu’aux membres et abonnés de l’APMAQ. Assurez-vous d’être bien connecté au site (connexion ou Zone des membres dans le menu de l’entête).
Bonne lecture.
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Lire la suite(Collection Robert-Lionel-Séguin, Musée POP). Construite en 1854 à Sainte-Marthe, près de Rigaud, cette maison de bois en pièce sur pièce est l’un des sept bâtiments de la collection. Elle est aujourd’hui exposée dans la cour du Musée POP, à Trois-Rivières.
Lire la suitePour lui permettre de poursuivre sa mission, l’APMAQ doit diversifier ses sources de revenus. Les cotisations annuelles ne suffisent pas, seules, à répondre à tous ses besoins. Par ailleurs, les revenus publics, le plus souvent reliés à des activités ponctuelles, se font rares.
Un don par legs testamentaire est une excellente façon d’assurer l’avenir. À peine quelques milliers de dollars manifesteront concrètement votre engagement à long terme dans la restauration du patrimoine bâti. Par le fait même, votre don transmettra à vos descendants l’importance de la culture québécoise et celle de son patrimoine.
Pour plus de renseignements, communiquez avec nous.
Lire la suiteAu sein de notre belle organisation, une des grandes différences occasionnées par la pandémie aura été pour vous, membres qui aviez l’habitude d’y participer, l’annulation de nos visites du dimanche au cours de l’été qui se termine ; soyez assurés que si la situation devait perdurer l’an prochain, nous trouverions des solutions afin de reconduire cette belle activité.
Lire la suiteSi vous êtes intéressés à participer à l’Assemblée générale annuelle de cet automne qui se tiendra par visioconférence cette année, faites-nous parvenir un courriel à [email protected] en mentionnant dans l’objet « Je serai de la prochaine Assemblée générale ».
Nous vous ferons parvenir un message indiquant la date et l’heure de la rencontre ainsi que la procédure de connexion.
De plus, nous comblerons quelques postes vacants au sein de notre conseil d’administration lors de cette rencontre ; si vous avez un intérêt à participer aux orientations de votre organisation, profitez également de ce courriel pour déposer votre candidature.
Lire la suiteC’est avec grand regret que l’APMAQ a appris le décès de madame Huguette Servant-Séguin, veuve de Robert-Lionel Séguin. Au cours des quarante dernières années, madame Séguin et l’APMAQ ont entretenu une relation de confiance et d’amitié. Lors de la création par l’APMAQ du prix visant à souligner des contributions exemplaires à la sauvegarde du patrimoine bâti, Mme Séguin a accepté que nous baptisions notre prix du nom de son mari. Membre de l’APMAQ, elle a fait preuve d’une grande générosité à notre endroit particulièrement en nous offrant, durant toute cette période, une quantité importante de livres en vue de nos encans. Nous gardons le meilleur souvenir de sa présence lors de notre congrès tenu à Vaudreuil en 2013 et de l’accueil qu’elle a réservé à certains d’entre nous, l’automne dernier, dans le cadre du dossier de la maison Hayes. (voir La Lucarne, été 2020, p.6).
L’APMAQ tient à exprimer ses plus sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches.
Lire la suiteUn grand-père charpentier, un père bricoleur amenèrent tout naturellement l’enfant que j’étais à s’intéresser au bois. Puis, plus tard, quand j’ai rencontré Anne, ma future conjointe, fille d’Austin Reed lequel est bien connu à l’APMAQ (1), j’ai compris et apprécié ce qu’était une maison ancienne bien restaurée. Très tôt, nous avons voulu posséder notre propre maison ancienne. Celle qui a retenu notre attention était, aux dires de plusieurs, une demi-ruine ; même Austin a exprimé des réserves tout en nous encourageant.
Lire la suiteEn ce centième anniversaire de la naissance de Robert-Lionel Séguin, La Lucarne a invité un des lauréats du prix éponyme à s’exprimer sur ses motivations et son action en matière de sauvegarde du patrimoine bâti.
C’est en 1982 que Georges Coulombe, Saguenéen d’origine, fonde sa société immobilière avec pour mission principale la sauvegarde du patrimoine bâti. Au fil des années, il fait l’acquisition d’anciens magasins, entrepôts, industries et édifices bancaires désaffectés afin de leur offrir une nouvelle vie respectueuse de leur cachet historique.
Lire la suiteAvant d’entreprendre le curetage complet de notre maison, nous devions attendre le départ de nos locataires. Or, un certain soir en mai 1978, les sœurs Provost, nous réservant une surprise, nous apprirent que les deux cheminées de la maison furent détruites par leur père aux premières heures du XXe siècle. Ce dernier avait décidé de moderniser la maison familiale et tant qu’à y être, de démolir du même coup son vieux bas-côté construit au XVIIIe siècle ; puis, d’un sourire narquois, elles nous dévoilèrent l’endroit où retrouver les terrasses des deux foyers. Génial, elles reposaient alignées au pied des marches de la porte principale de la maison. C’est un excellent début pour des restaurateurs en herbe, deux éléments d’origine retrouvés !
Lire la suitePeu de maisons anciennes ont été conçues par un architecte. Mais que ce soit le cas ou non, elles témoignent du savoir-faire des gens de métier qui les ont construites, qu’ils soient maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, couvreurs, plâtriers, ferblantiers ou autres, tous des bâtisseurs qui restent souvent ou méconnus ou inconnus. Pour pallier cette lacune, le présent article entend mettre en lumière les activités liées au métier de deux maîtres-maçons œuvrant surtout sur l’île de Montréal, au début du 19e siècle.
Lire la suitePendant près de 115 ans, une maison peut accueillir ou subir la présence de ses occupants. Par exemple, vers 1923, notre demeure s’embourgeoise grâce à l’ajout d’une aile en devanture, une intervention dans la continuité du courant victorien de l’époque. Toutefois, il en est autrement en 1985, lorsque s’immisce la mode du revêtement de vinyle. Les installateurs doivent alors araser les chambranles, les consoles à denticules et les corniches à consoles pour poser ce parement synthétique. Un geste qui s’explique par la motivation du propriétaire à éliminer ses prochaines corvées de peinture ; c’est un argument mis de l’avant par les vendeurs du produit.
Lire la suiteOn souligne cette année le 100e anniversaire de naissance de Robert-Lionel Séguin, chercheur déterminé, collectionneur infatigable et figure marquante de l’ethnologie québécoise. Séguin naît à Rigaud le 7 mars 1920. Très tôt, sa passion pour l’histoire, ses recherches généalogiques et ses nombreux projets d’écriture occupent tous ses temps libres. Employé de ferme pendant la Deuxième Guerre mondiale, il entame ensuite une carrière d’archiviste. Son intérêt pour la vie quotidienne et la culture populaire de ses ancêtres l’amène graduellement à se tourner vers l’ethnologie et la recherche de terrain.
Lire la suiteNotre président, Louis Tremblay, a appuyé la lettre de la Fondation Lionel-Groulx déplorant le mauvais sort fait à la maison natale de Lionel Groulx. Cette maison paysanne, conservée avec ses bâtiments agricoles d’époque, est située dans la municipalité de Vaudreuil, à proximité du lac des Deux-Montagnes.
Nous vous invitons à lire l’article de Jean-François Nadeau, jounaliste au Devoir, publié ce matin.
Lire la suiteMonsieur le Premier Ministre François Legault,
Nous vous écrivons à la suite de la publication, le 3 juin dernier, de l’audit du Vérificateur général du Québec sur la sauvegarde et la valorisation du patrimoine immobilier. Il s’agit d’un travail remarquable, exceptionnel au Québec – c’est le premier depuis l’adoption d’une première loi sur le patrimoine en 1922, ce qui nous distingue à l’échelle internationale.
Lire la suiteL’APMAQ a procédé le 15 juin à un changement de fournisseur de services informatiques. Nous proposons à nos membres, entre autres, une nouvelle interface de gestion des relations à la clientèle.
Le contenu du site reste en grande partie inchangé mais les membres peuvent gérer plus efficacement leur profil et leurs paiements sur le site web de l’APMAQ.
Lire la suiteEn cette période de crise, l’APMAQ tient à remercier toutes les personnes qui la soutiennent si généreusement en temps, en argent, ou en pensées. Tous ces déploiements d’efforts et ces attentions démontrent que notre communauté de 1 000 membres a à cœur ce patrimoine résidentiel qui prend une dimension particulière alors qu’en cette période de confinement, tous l’habitent et le vivent au quotidien.
Lire la suiteEn couverture : À l’ombre des roses trémières, Huile sur toile de Ronald Du Repos, illustrateur et artiste-peintre. www.ronalddurepos.com
Représentation de la maison Bélair-Du Repos c.1830 lauréate du prix Thérèse-Romer 2006. Cette maison de type pièces sur pièces sise au 586 Montée du Village fut construite par un fondateur de Saint-Joseph-du-Lac. Une des filles de ce dernier a épousé Jean-Baptiste Bélair. Elle a toujours été dans la famille Bélair. Elle fut abandonnée en 1936. Rachetée en 1974 et déménagée sur son site actuel pour être restaurée selon les règles de l’art. Plusieurs autres bâtiments secondaires du même style contribuent à en faire un ensemble agréable.
Lire la suiteLouis Tremblay
Au moment d’écrire ces lignes, la pandémie est toujours présente dans notre univers; nos ministres commencent à parler de déconfinement progressif. Au moment où vous lisez ce numéro de La Lucarne, j’espère que la situation est revenue plus près de la normale qu’elle ne l’est actuellement. J’espère aussi que vos vies n’en ont pas été trop affectées.
Nous aurons réussi à passer au travers de cette situation grâce au dévouement et à la générosité de toutes ces personnes qui continuent à faire leur travail au meilleur de leur possible malgré les risques : les travailleurs de première ligne et en services essentiels, certes, mais aussi les milliers de bénévoles qui se sont manifestés pour venir en aide à ceux et celles qui en avaient besoin. De notre côté, nous avons maintenu nos activités administratives, mais nous avons dû reporter les trois visites du dimanche annoncées pour cet été. Merci tout de même à ceux et à celles qui nous avaient invités chez eux. Ce n’est que partie remise.
Lire la suiteAh, le plaisir de se tapir dans son nid, de nettoyer, classer, redécouvrir des objets, des collections, des photos, des livres! Vous avez renoué avec vos anciennes passions, développé des projets à concrétiser ou des ambitions à réaliser... pour votre chez-soi ou votre vieille maison.
Votre petite marche quotidienne vous a-t-elle amené à voir votre quartier, village et environnement d’un œil différent ? Lors d’une courte halte, je me suis surprise à contempler un arbre imposant : quel âge a-t-il, quelle essence ? Raconte-moi, qu’est-ce que tu fais là avec ton nid d’écureuils abandonné accroché aux branches, entre asphalte et gazon, flanqué d’un lampadaire crochu, face à un bungalow fin XXe siècle ? Quels sont tes chances de survie au XXIe siècle ? Ton histoire m’aidera peut-être à comprendre la mienne, à me poser les bonnes questions, à redessiner mon environnement.
Lire la suitePas Louis Patenaude
Je suis « né dedans ». Mon père est un artisan-maçon et j’ai grandi dans une maison du XVIIIe siècle à Calixa-Lavallée. L’été de mes 15 ans, j’ai travaillé sur un chantier à différentes tâches liées à la restauration. Par la suite, je me suis inscrit au CÉGEP du Vieux-Montréal en techniques architecturales et j’ai obtenu mon DEP (diplôme en études professionnelles), en briquetage-maçonnerie, de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe. Après avoir travaillé à la pose de briques pendant un certain temps, j’ai entrepris un baccalauréat en histoire de l’art à l’UQAM afin de me doter des connaissances nécessaires à une compréhension de l’historique des bâtiments anciens.
Lire la suiteOn sait quel grand collectionneur a été Robert-Lionel Séguin. Il aurait rassemblé au cours de sa vie 35 000 objets tous évoquant la vie quotidienne de nos ancêtres. C’est donc sans grande surprise que l’APMAQ a appris, il y a peu, qu’il avait acquis une maison de colonisation et l’avait réinstallée à Rigaud afin de la sauvegarder. Il s’agit d’une maison construite, dans cette région, vers 1850 et longtemps habitée par la famille Hayes. Or, l’avenir de cette maison est incertain. C’est dans un souci de sauvegarde patrimoniale que les propriétaires se sont adressés à l’APMAQ avec le projet de céder la maison à un particulier ou à une entité publique qui saura la préserver et la mettre en valeur.
L’édification de ces petites maisons s’est poursuivie jusque dans la deuxième moitié du XIXe siècle. L’augmentation des surfaces cultivées et une certaine aisance ont permis la construction de résidences au goût du jour, plus grandes et mieux éclairées; il n’était pas rare, alors, que la maison initiale soit rattachée à la nouvelle résidence comme cuisine d’été.
Lire la suite1978 est l’année qui précède les grandes décisions. L’année où nous devons apprendre à effeuiller délicatement couche par couche tous les printemps de la maison. L’année où nous devons apprivoiser le gardien de ces époques oubliées afin de mieux comprendre et de mieux découvrir ce qu’il a à nous révéler. De nombreux mystères sont au menu, car plus de 200 ans d’histoire ont beaucoup à raconter, à préserver et à mettre en valeur…
Un soir pluvieux d’octobre ’77, en arrivant à Calixa-Lavallée, une jeune femme fait du pouce sur la montée Labonté. Sans hésiter, je m’arrête et l’invite à monter dans ma voiture.
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Lire la suiteLe conseil municipal de la Municipalité de Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans songe à vendre le Manoir Mauvide-Genest pour défaut de paiement des compensations pour services municipaux (en lieu de taxes). Cette éventualité est malheureuse si l’on considère que la municipalité devrait plutôt reconnaître l’infortune de l’institution en aidant le nouveau conseil d’administration dans son plan de relance. Elle remplirait ainsi son rôle de protectrice du patrimoine comme le prévoit la Loi sur le patrimoine culturel.
Cependant, pour toute personne sensible à l’histoire, il apparaît évident que le manoir est plus qu’une simple marchandise culturelle qui peut être monnayée. Classé immeuble patrimonial (Québec) et lieu historique national (Canada), il s’inspire des palais urbains de la Nouvelle-France. Son intérieur témoigne d’ailleurs d’une enfilade de pièces typiques des maisons bourgeoises du XVIIIe siècle. Ce type de manoir est malheureusement rare au Québec puisque la plupart ont disparu ou sont en piètre état.
Lire la suiteLa maison de pierre à murs-pignons découverts, très populaire dans la première moitié du XIXe siècle, se démarque principalement par un exhaussement du mur-pignon surmonté d’une imposante cheminée double (voir l’article précédent dans La Lucarne - printemps 2020). Avec le temps, l’exhaussement du mur-pignon découvert est source de problèmes. Plus exposé aux éléments, il s’effrite (ill. 1) ou constitue une source d’infiltration d’eau, à la jonction du mur-pignon et du toit. Tout cela demande un entretien fréquent.
Sans doute par souci d’économie à long terme, ou par un effet de mode consistant à prolonger le toit sur le mur-pignon, la majorité des maisons à murs-pignons découverts ont été reconfigurées en faisant disparaître ses principales caractéristiques : l’exhaussement, la cheminée double et une partie des pierres des corbeaux (ill. 5). Ces éléments distinctifs étant détruits, la maison prend alors l’allure d’une maison de pierre « traditionnelle » se fondant dans le paysage architectural faisant passer sous le radar leur passé de maison à murs-pignons découverts (ill. 8).
Lire la suiteAvant de restaurer la corniche, il a fallu remplacer la toiture pour délimiter le débord du toit. Nous retenons donc les services d’un ferblantier couvreur de confiance. Il retire le profilé d’acier de couleur rouge des années 80 (et adieu aux bardeaux d’asphalte noir laissés en dessous), pour installer une tôle à joints pincés d’une teinte moins festive plus conforme au courant victorien de la maison. Le retrait de la vieille toiture laisse voir une saillie en piètre état. En effet, le couvreur de 1981 avait retiré les doucines et soufflé la planche de rive avec du bois traité pour ensuite recouvrir le tout d’une feuille d’aluminium blanc.
Lire la suiteL’APMAQ a eu la chance à l’été 2019, de visiter quelques maisons anciennes de Calixa-Lavallée, puis de circuler sur le rang de la Beauce et constater que cette municipalité est un haut-lieu d’architecture traditionnelle au Québec, notamment par ses nombreuses maisons de pierre. Un des points forts de cette visite fut certainement la propriété de Pierre Moussard qui inclut, outre une maison exceptionnelle, plusieurs bâtiments agricoles d’une grande valeur.
Pierre Moussard, né en France dans la région du Jura a émigré au Québec afin d’éviter la conscription pour la guerre d’Algérie. Il traverse l’Atlantique, en 1957, à l’âge de 18 ans. À son arrivée, il s’installe à Montréal et vit de différents métiers, comme garçon d’hôtel puis courtier en livres.
Lire la suiteChers membres,
La crise sanitaire du COVID-19 nous oblige, malheureusement, à reporter notre programmation 2020 à l’année prochaine. Même si le gouvernement allège sous peu les mesures de confinement, il serait impossible pour l’APMAQ de respecter les règles de distanciation sociale lors des visites du dimanche. Nous serons au rendez-vous en 2021.
Lire la suiteDans la ravissante municipalité de Cap-St-Ignace (sur la Rive Sud de Québec), se trouve, discrète, une résidence classée en raison de son âge vénérable. Sa « classe » ne repose pas tant sur des considérations d’ordre esthétique puisqu’il s’en trouve de plus jolies. La nôtre se démarque par son authenticité, son intégrité et par le respect que son âge avancé impose. En fait, malgré son dos voûté, elle dégage une beauté intérieure de par son vécu ainsi que par son âme. Il faut dire que plusieurs de ses admirateurs la trouve charmante et … encore jolie!
Lire la suiteL’édition 2020 du Guide du patrimoine et de la rénovation de qualité est désormais en ligne! L’APMAQ est heureuse de collaborer à cette publication.
Lire la suiteLe dernier numéro est maintenant disponible par notre site web à la rubrique « La Lucarne – Les 4 derniers numéros ». L’intégralité de ce numéro n’est accessible qu’aux membres et abonnés de l’APMAQ. Assurez-vous d’être bien connecté au site (connexion dans le menu de l’entête).
Lire la suiteLe jeudi, 1er juillet 1976, accompagnés d’un soleil radieux, nous quittons notre 3 ½ face à l’Université de Montréal. Aujourd’hui, nous déménageons à Calixa-Lavallée. La nouvelle autoroute 30 sera terminée cet automne, nous emprunterons donc les petits chemins de campagne pour nous y rendre. Toutes fenêtres ouvertes, notre Fiat 128 pleine à craquer, roule en direction de la maison du bonheur. Quatre amis entassés dans une vieille Ford Econoline nous suivent avec notre déménagement. Chemin faisant, aux abords de la route, poules, vaches et moutons en liberté animent les paysages verdoyants de notre nouvel environnement et… ça sent bon !
Lire la suiteJ’ai acheté le 1 rue Barras à Lévis en septembre 2006. J’avais alors 24 ans, des moyens limités, peu d’expérience en rénovation mais, puisque j’avais toujours voulu habiter une maison ancienne, elle était parfaite pour moi en dépit de ses défauts et de son mauvais état. Si le projet m’avait semblé facile, il aurait perdu tout intérêt pour moi. Il y a quelque chose d’émouvant à redonner vie à un bâtiment malmené et défiguré au cours des années.
Lire la suiteAu début du 20e siècle, le professeur d’origine écossaise, Ramsay Traquair devient le nouveau titulaire de la Chaire d’architecture de l’université McGill. Inspiré par le mouvement Arts and Crafts, il s’intéresse dès son arrivée à l’architecture de la Nouvelle-France et entreprend de la documenter et de l’inventorier afin qu’elle serve de source d’inspiration aux futurs architectes. C’est dans ce cadre que le photographe Edgar Gariépy sillonne les campagnes.
Lire la suiteSuite de l’article « Tarabiscoter sur une console » paru dans le numéro précédent de la Lucarne. Cet article illustre les étapes de la restauration d’une corniche d’une maison ancienne.
Lire la suiteNous allons traiter dans les lignes qui suivent de la peinture des boiseries extérieures des maisons anciennes. Pour qui possède une maison dont le revêtement extérieur est entièrement de bois, la peinture est souvent un sujet préoccupant. Dans le cas des maisons de pierre, de brique ou de stuc, la surface des boiseries est beaucoup moins importante, se limitant à certains éléments, telles les galeries, les corniches et les fenêtres qui sont toutefois très exposées aux intempéries. Il faut savoir qu’un entretien régulier préviendra les dommages et évitera des travaux longs et coûteux. Il faut aussi se rappeler que les boiseries d’origine d’une maison, que ce soient le revêtement ou les ouvertures, sont de qualité supérieure aux boiseries neuves ; il vaut donc la peine de bien les préserver. Jusqu’au début du 20e siècle, le bois de finition provenait d’arbres très âgés et ce bois était séché longuement à l’air libre, ce qui explique qu’on trouve des parements de bois et des fenêtres encore en bon état après 150 ans.
Lire la suiteLa Lucarne, dans ses numéros du printemps et de l’automne 2019, a publié deux premiers textes d’Yves Lacourcière, le premier portant sur « Les essentiels métiers traditionnels de la construction », le deuxième sur « La recherche de l’authenticité ». Voici, en conclusion, le troisième article qui porte sur « Le principe de précaution ».
Lire la suiteLes legs testamentaires peuvent donner une fausse impression que ces programmes s’adressent principalement aux gens nantis. Détrompez-vous!
Lire la suiteEn décembre dernier, deux nouvelles touchant la préservation de notre patrimoine ont été annoncées ; je profite de ce numéro pour vous en décrire les grandes lignes.
Lire la suiteLe succès des plateformes de location en ligne (telles que Airbnb) a grandement modifié l’industrie du tourisme. En effet, de plus en plus de voyageurs se tournent vers cette alternative, plus commode et souvent moins coûteuse. La plateforme gagne aussi en popularité auprès des propriétaires, qui y voient une belle occasion de fructifier leurs maisons secondaires, voire même leurs logements principaux.
Lire la suiteLe projet d’implantation d’un site récréotouristique dans la partie forestière de la pointe d’Argentenay a suscité, dès 2018, la formation de la Coalition citoyenne pour la sauvegarde de la pointe d’Argentenay ; celle-ci s’est donné pour mission de s’opposer à ce projet afin de préserver la forêt patrimoniale ainsi que le caractère agricole de l’extrême-est de l’île qui remonte au XVIIe siècle.
Lire la suiteLa maison Adolphe-Basile-Routhier est construite à Saint-Placide vers 1841 par Charles Routhier, le père de Basile. Dans la première moitié du 19e siècle, ce type de maison de pierre dite à murs pignons découverts devient très populaire surtout dans les zones rurales de Montréal et de sa région. Les murs pignons se distinguent par le prolongement de ces murs au-delà du toit, formant des murets qui s’appuient sur des corbeaux. Ces murs sont chapeautés par de larges souches de cheminées.
Lire la suiteATTENTION : Le salon Maestria vient d’annoncer sa fermeture en raison du coronavirus
Lire la suiteCompte rendu de la visite à Saint-Nicolas 25 septembre 2019 St-Nicolas, dont les origines remontent à 1694, s’est fusionné en 2002 à l’agglomération de Lévis. En 2008, la municipalité adopte un Plan d’aménagement et de mise en valeur du patrimoine afin de valoriser le patrimoine bâti de ce village tricentenaire et...
Lire la suiteLe programme de l’assemblée générale annuelle et de la remise des prix de l’APMAQ, les samedi 5 et dimanche 6 octobre 2019, incluait la visite de quelques maisons anciennes sur le circuit patrimonial de la municipalité. Déjà, le point de rassemblement au Domaine Joly-De Lotbinière, classé bien culturel du Québec et reconnu comme lieu historique national du Canada, valait à lui seul le déplacement tant pour son histoire seigneuriale et son manoir de 1851, construit dans l’esprit de la villa pittoresque que pour son aménagement paysager.
Lire la suiteSt-Nicolas, dont les origines remontent à 1694, s’est fusionné en 2002 à l’agglomération de Lévis. En 2008, la municipalité adopte un Plan d’aménagement et de mise en valeur du patrimoine afin de valoriser le patrimoine bâti de ce village tricentenaire et de à mettre en évidence ses attraits naturels intimement liés au fleuve.
Lire la suiteLe dernier numéro est maintenant disponible par notre site web à la rubrique « La Lucarne – Les 4 derniers numéros ». L’intégralité de ce numéro n’est accessible qu’aux membres et abonnés de l’APMAQ. Assurez-vous d’être bien connecté au site (connexion dans le menu de l’entête).
Lire la suiteLors d’un ménage dans la cave de la maison, notre attention est attirée par un objet en bois accumulant la poussière dans un recoin. Possiblement, un souvenir laissé sur place par un précédent occupant de la maison. Sa forme est similaire à celle d’un appui-livres, mais l’évidence de traces d’usure sur la peinture et la présence de pourriture sèche démontrent un usage extérieur sous les intempéries.
Lire la suiteC’est un honneur pour moi de recevoir aujourd’hui le prix Robert-Lionel-Séguin qui vient assurer la pérennité de l’idée-même de Passion Maisons : mettre sur la place publique les enjeux entourant la protection, la mise en valeur, la promotion et la restauration de notre patrimoine bâti à travers l’expérience humaine.
Lire la suiteNous avons acheté cette maison en briques de style monumental néoclassique anglais en 2008. Construite en 1903 par Edmond Vien, époux de Stéphanie Arpin, notre approche et motivation pour sa restauration avait le même fondement que notre motivation pour l’achat d’une maison ancienne : nous étions des passionnés, des « fans finis » de l’émission télévisée Passion maisons animée par Alain Choquette.
Lire la suiteUne maison de ferme à Saint-Hyacinthe. Cette maison en briques de style monumental néoclassique anglais a été construite en 1903 par Edmond Vien, époux de Stéphanie Arpin, sur une fondation « moellons et mortier ». Elle n’a pas encore de nom officiel, mais pourrait, dans un avenir rapproché, porter le nom de Maison Vien-Arpin.
Lire la suiteEncan 2019 : À la suite de son encan silencieux, lors de l’assemblée annuelle à Lotbinière, l’APMAQ a recueilli la somme de 400$. Plus de 20 donateurs reçoivent un reçu fiscal pour leur don d’un objet alors que le même nombre de participants se réjouissent de leur nouvelle acquisition. Dans ce cas-ci, il est juste de dire que le bonheur des uns a fait la joie des autres!
Le temps vaut aussi de l’argent : Au risque de se répéter à l’infini, votre association carbure grâce à l’énergie des bénévoles. Comme par le passé, la valeur du travail des bénévoles excède la totalité des revenus de l’APMAQ. En effet, en 2018-2019, les revenus de l’APMAQ se situent à près de 45 000$ alors que les 4 710 heures de bénévolat comptabilisées représentent une valeur de près de 184 000$. Selon vos disponibilités, vous pouvez vous joindre à cette équipe collégiale et dynamique de bénévoles et ainsi contribuer à propulser le patrimoine résidentiel dans le quotidien de votre milieu de vie.
Merci à tous ceux et celles qui participent à la croissance de l’APMAQ
Lire la suiteC’est avec grande tristesse que nous avons appris, le 28 septembre dernier, le décès de Barbara Todd-Simard, membre du Conseil d’administration de l’APMAQ depuis plus de cinq ans.
Lire la suiteSuite à l’assemblée générale annuelle d’octobre dernier, et comme à toutes les années d’ailleurs, un nouveau conseil d’administration a été nommé et c’est à moi, conseiller depuis un an, que revient le plaisir et la fonction de président pour le reste de la durée de mon mandat d’administrateur de notre belle association. J’essaierai de me de consacrer à cette tâche du mieux que je pourrai, mais il sera difficile de faire autant que ce qu’a fait notre président sortant au cours de son long mandat.
Lire la suiteComment êtes-vous devenu forgeron? Je me définis d’abord comme un métallurgiste c’est-à-dire que j’ai d’abord et avant tout éprouvé de l’intérêt pour les métaux et leur « comportement ». Originaire de Montréal, j’ai étudié au Collège Algonquin d’Ottawa où j’ai acquis ma formation initiale en métallurgie, soudure et fabrication. La fabrication implique de pouvoir lire les plans et comprendre les contraintes auxquelles telle ou telle pièce sera soumise. L’enseignement y était dispensé par des professeurs britanniques qui avaient appris leur métier selon les traditions européennes, incluant l’apprentissage dans la boutique d’un forgeron. Par la suite, l’occasion s’est présentée à moi de travailler avec des artisans français issus de traditions comparables.
Lire la suiteLe numéro de La Lucarne, hiver 2018-2019, portait à l’attention de ses lecteurs l’ouvrage de Luc Charron intitulé D’Acadiens à Dionysiens… des destins croisés qui venait de paraître. Depuis lors, la Fédération Histoire Québec, en collaboration avec la Chambre des notaires du Québec, a décerné son prix Rodolphe-Fournier ainsi qu’une bourse de 1000 $ à l’auteur. Ce prix a pour but de récompenser un ouvrage qui traite de la profession notariale au fil du temps dans notre société. Étant donné le traitement original du propos et la grande qualité graphique du livre, nous avons voulu retracer le cheminement de l’auteur.
Lire la suiteFévrier 1976, répondant à un appel de mon agent d’immeubles de Beloeil qui dit avoir trouvé une propriété répondant à nos attentes, je quitte Montréal dans ma Fiat 128 et me rends à ses bureaux. Après avoir pris connaissance sur papier de la propriété à visiter, je saute dans sa voiture et une vingtaine de kilomètres plus tard, nous empruntons la descente reliant Saint-Marc-sur-Richelieu et Verchères, sur le fleuve. À mi-chemin, arrivés à Calixa-Lavallée vers 17h30, nous tournons à droite sur le chemin de la Beauce et arrêtons juste après le cœur du village dans une entrée où s’y trouvent un calvaire et une vieille maison de ferme.
Lire la suiteUne trentaine de personnes provenant de différentes régions du Québec ont pris part à la visite hors-série de l’Association des propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ) du dimanche 4 août 2019 à Rougemont.
Lire la suiteNotre patrimoine bâti traditionnel disparaît à une vitesse fulgurante. Sur la base d’une donnée publiée par Lieux patrimoniaux du canada, Yves Lacourcière évalue que 34 % de notre patrimoine bâti traditionnel protégé érigé en quatre siècles, a été irrémédiablement détruit en moins de 50 ans. Ces données ne tiennent pas compte de tous les bâtis protégés laissés à l’abandon par leurs propriétaires, plusieurs fois volontairement, ainsi que de dizaines de milliers de bâtis traditionnels non encore protégés détruits ou défigurés pendant la même période.
Lire la suiteHabituellement, les ouvertures de nos maisons anciennes sont disposées avec une volonté d’esthétisme et d’équilibre. Il est donc normal que la porte-lucarne, de la maison Hormidas-Lauriault (1905), soit centrée par rapport au toit mansarde. Toutefois, la ligne de brisis au niveau du toit est décalée par l’ajout d’une fenêtre à battants se démarquant par son alignement avec la paroi autour de la porte du balcon. Elle est protégée par une contre-fenêtre en aluminium qui remonte, selon nous, entre les années 1983 et 1994. La transformation du toit occasionne l’accumulation de neige et de glace devant la fenêtre. De fait, l’eau de fonte se trouve piégée dans un faux plat et s’infiltre subtilement sous le revêtement métallique de la toiture. De ce fait, on constate l’apparition de signes de pourriture sur le lambris du plafond de la galerie.
Lire la suiteRedécouvrir le fleuve par ses îles et ses insulaires avec un regard du XXIe siècle, c’est le défi qu’on nous propose ici en cartes, textes et photos magnifiques.
Lire la suiteAu début des années 1900, la rue George, nommée ainsi en l’honneur du roi George III d’Angleterre, avait fière allure avec ses arbres feuillus, bordée de maisons bourgeoises, institutions et commerces. Cependant, au cours du XXe siècle, le tronçon reliant l’église Saint-Pierre au Carré Royal connaît différentes modernisations; la rue est pavée, les arbres sont plus rares et le patrimoine bâti a changé. Quelques maisons ont conservé leur cachet d’origine et leur fonction résidentielle ou d’affaires, d’autres ont été garnies d’espaces commerciaux en devanture.
Lire la suiteOn ne s’y trompe pas : clé de sol, silhouette d’une maison traditionnelle, tiges de céréales. Nous sommes bel et bien dans la municipalité de Calixa-Lavallée, sise dans l’arrière-pays de Verchères. Les armoiries de la municipalité nous invitent en effet à rencontrer les rappels identitaires forts de ce milieu de vie bucolique né dans le sillage d’une concession lointaine offerte à un démobilisé du régiment Carignan-Salières, François-Xavier Jarret (1672).
Lire la suiteLa maison sise au 124, rue George à Sorel-Tracy, fut construite vers 1908, dans le style éclectique, populaire à l’époque auprès de la bourgeoisie nord-américaine. Au cours des ans, afin de s’adapter aux besoins et activités de ses propriétaires, elle a subi quelques modifications assez heureuses.
Lire la suiteÊtre un consommateur averti en matière d’assurance requiert un peu de temps et d’effort : il faut magasiner et comparer, mais pas seulement les prix! Il faut également se renseigner sur les garanties, les exclusions, les limitations, etc. Voici quelques recommandations pour vous aider dans vos démarches.
Lire la suiteDès l’adolescence, j’ai eu accès de façon très informelle à des leçons en dessin qui m’ont permis de m’initier à différents genres comme la nature morte et le portrait. Plus tard, je me suis inscrit à l’École du meuble de Montréal où j’ai découvert la sculpture. Au sortir de l’École, je me suis mis à la recherche d’une entreprise de fabrication ou de restauration de meubles ayant besoin d’un sculpteur. C’est auprès de l’entreprise Kalanik spécialisée en reproduction de meubles anciens québécois que j’ai trouvé mon premier emploi significatif. Mon intérêt pour la sculpture s’est développé en lisant des ouvrages comme celui de Jean Palardy. C’est ensuite, vraiment d’une façon autodidacte, en m’intéressant à des ouvrages européens que j’ai peaufiné mon métier.
Lire la suiteC’est ainsi que la communauté de Morin Heights, à majorité anglophone, décrit avec attachement ces maisons carrées construites en rondins de bois. On en compte au moins une soixantaine dans le secteur. Leur origine remonte aux années 1930 alors que 3 500 artisans, sous la supervision du maître d’œuvre finlandais Victor Nymark, terminaient le Château Montebello construit en seulement quatre mois. Toujours la plus grande structure de rondins au monde, Montebello a lancé une tendance dans les Basses-Laurentides pour ce style unique de maisons en rondins teints foncés avec des détails d’angle uniques et des avant-toits profonds.
Lire la suiteSi l’APMAQ, à ce jour, a peu fréquenté les Laurentides touristiques ce n’est pas faute d’en reconnaître les mérites patrimoniaux. On lira donc avec intérêt et plaisir le texte de Michelle Prévost concernant les loggies de Morin Heights. Les lieux décrits rappelleront des souvenirs aux membres qui ont participé à la visite de Montebello l’an dernier. Il s’agit d’un patrimoine plutôt récent puisque la construction des chalets dont il est question remonte aux années 1930. Cependant, qu’il soit ancien ou récent, le bâti patrimonial n’est jamais à l’abri des menaces. Il est intéressant d’apprendre que l’esprit de solidarité qui a animé les promoteurs et les premiers propriétaires de ces chalets s’est, avec les années, transmis à leurs successeurs. Ceux-ci, en effet, assument collectivement la préservation de ce beau patrimoine. Un exemple dont on pourrait s’inspirer!
Lire la suiteL’APMAQ désire amorcer un programme de dons planifiés.
Un don planifié est une contribution immédiate ou future qui reflète les désirs et les objectifs philanthropiques du donateur et permet à l’organisme receveur d’atteindre ses propres objectifs par une meilleure planification et gestion financière à long terme.
Le don planifié s’adresse à tous les portefeuilles. Il n’y a pas de petits dons. Une somme modeste est tout aussi appréciée. En souscrivant à un programme de don planifié, le donateur exprime sa reconnaissance envers l’organisme choisi et participe ainsi aux objectifs et aux programmes de celui-ci. Il prend un engagement sociétal basé sur ses valeurs. Il comble ses désirs de participation à une cause qui lui tient à cœur. Sur le plan pratique, le don planifié réduit les impôts et permet, dans certains cas, de donner plus, à moindre coûts.
Le don planifié peut prendre diverses formes : une valeur immobilière, une assurance-vie, un montant d’argent ou autres.
Dans l’immédiat, un donateur peut s’engager pour un montant mensuel de 10 $, 15$, 20$ ou un montant annuel de 100$, 250$, 500$. L’importance d’un tel don est de permettre à l’APMAQ de mieux planifier sa gestion financière et ses programmes.
À plus long terme, un don testamentaire, sous diverses formes, peut être convenu.
Lire la suiteLe conférencier aborde les étapes de la restauration de sa résidence de tendance victorienne. Découvrez ce témoin exceptionnel du secteur d’intérêt patrimonial et architectural du Vieux-Pointe-aux-Trembles. Visitez ensuite le site en compagnie des propriétaires et découvrez les éléments décoratifs de la façade de la résidence.
Lire la suiteLa Maison Roy, sise au 3600 avenue Kent, à Montréal, fut construite vers 1880, bien qu’on soupçonne que certaines parties soient beaucoup plus anciennes. Elle abrite actuellement le Centre de pédiatrie sociale du Docteur Julien pour le quartier Côte-des-Neiges. Sa restauration récente devait relever un double défi: redonner à la maison son cachet d’origine tout en répondant aux exigences de sa nouvelle fonction. Les enfants ont l’impression d’entrer dans une maison familiale accueillante et chaleureuse plutôt que dans une froide clinique.
Lire la suiteL’encan silencieux traditionnel se tiendra en octobre prochain au Domaine Joly-de-Lotbinière dans le cadre de la remise des prix et de l’assemblée générale annuelle.
Lire la suiteCombien de pertes patrimoniales n’avons-nous pas déplorées au cours des derniers mois? Pour beaucoup d’entre elles, il n’y avait aucune justification. Ce numéro de La Lucarne veut porter à l’attention de ses lecteurs un cas se situant exactement à l’opposé. Des fonds privés ont été mis au service de la sauvegarde d’une maison ancienne dans un but humanitaire. Il s’agit de la maison Roy dont on trouvera le récit dans ces pages. De tels cas sont rares mais peut-être pas autant qu’on serait porté à la croire. Il est important d’en faire état afin de favoriser une certaine émulation dans ce sens. Notre société a été longtemps habituée à une philanthropie qui se pratiquait par l’entremise du clergé et des communautés religieuses. Une nouvelle philanthropie, laïque cette fois, est en émergence. Pourquoi ne pourrait-elle pas bénéficier à la sauvegarde patrimoniale? C’est là une avenue que nous espérons prometteuse.
Lire la suiteSuite aux inondations de ce printemps, beaucoup ont découvert, avec surprise, que leur maison n’était pas couverte contre certains dégâts d’eau ! Pour bien connaître l’étendue ou les limites de l’assurance à ce sujet, nous vous détaillons ci-après les principaux risques couverts dans le marché.
Lire la suiteDes parents amoureux des bâtiments anciens, un père charpentier, un oncle maçon et une enfance passée dans une ferme remontant à 1680, en France, près de Saint-Étienne, expliquent fort probablement mes choix professionnels. Il est évident que l’ambiance familiale était propice à l’apprentissage de la construction et de la restauration et, très tôt, parmi les différents matériaux, s’est manifestée ma préférence pour le bois.
Lire la suiteSitués à l’extrême est de l’Île d’Orléans, les lots 190 et 191 de la pointe d’Argentenay font partie des 10 cadastres historiques concédés en 1669 et sont recensés sur la carte de Villeneuve en 1689. Gédéon de Catalogne les inscrit sur sa carte de 1709 et la configuration de la pointe reste pratiquement inchangée jusqu’à la révision du cadastre de 2018 (figure 1). Dès 1535, Jacques Cartier y rencontre des membres des Premières Nations qui pratiquent la pêche et la chasse saisonnières; l’explorateur décrit ce moment dans ses notes personnelles. Michel Lessard l’insère dans son ouvrage : L’Île d’Orléans (1998). Le lot 190 a eu une vocation agricole pendant 250 ans tandis que son voisin le lot 191 conserve une forêt primitive patrimoniale.
Lire la suiteLe deux juin dernier, Cowansville, en Estrie, a accueilli l’APMAQ pour sa première visite de l’année 2019. Les origines et l’évolution de la ville ont été évoquées par le responsable de la Société d’histoire de la ville, M. Michel Racicot. Depuis les loyalistes en passant par les marchands et les industriels, l’apparition du bureau de poste qui a donné son nom actuel à la ville, l’arrivée en 1870 du chemin de fer, le South Eastern Railway, la banque Eastern Townships Bank, la fabrication de meubles et l’usine de soie, l’histoire de la ville a été racontée en détails et il ne pouvait pas y avoir de meilleure préparation à la visite des lieux.
Lire la suiteQui n’a pas entendu des remarques souvent insensées de gens prétendument experts touchant divers aspects reliés à la sauvegarde et la restauration de maisons anciennes? La prudence est de mise car les mythes se propagent parfois plus rapidement que la pourriture du bois! Nous tenterons donc, dans les lignes qui suivent, de déboulonner certains de ces mythes.
Lire la suiteLa restauration de la maison Hormidas-Lauriault (1905) implique une remise en valeur du parement en bois des façades et de ses composantes ornementales. Une précieuse photographie prise dans les années trente permet d’apprécier l’amalgame des décorations d’inspiration victorienne de la façade principale dans toute sa splendeur. Cette vision idyllique est devenue notre cadre de référence et guide nos actions. Elle montre que des rayons de soleil ornent le fronton triangulaire, au-dessus de l’imposte de la porte-lucarne. Ils sont camouflés, depuis 1983, sous une armature de plastique blanchâtre, qui imite la planche de clin d’origine. Toutefois, l’espoir de retrouver les rayons intacts s’évanouit lors des travaux de dépouillement de l’enveloppe de vinyle. Le constat est brutal, il ne reste plus que des vestiges épars du frontispice original. Cette perte dramatique d’authenticité s’explique par l’intervention d’un installateur, qui a systématiquement éliminé, à coup de ciseaux à bois, la plupart des parures en saillie sur les murs extérieurs. Une décision que les vendeurs de produits contemporains s’abstiennent de dévoiler à leurs clients, à savoir : le sacrifice méthodique des éléments significatifs d’un style architectural. Cette intervention expéditrice requise pour fixer des fourrures en bois d’épinette (1 x 3), à espacement régulier, disposées à la verticale comme base de clouage au nouveau revêtement de finition synthétique.
Lire la suiteUnique survivante d’une longue série de maisons victoriennes qui occupaient le côté est du chemin de la Côte-des-Neiges entre la rue Van Horne au sud et la voie ferrée au nord, la maison Roy abrite maintenant le Centre de pédiatrie sociale du Docteur Julien pour le quartier Côte-des-Neiges. Construite vers 1880, bien qu’on soupçonne que certaines parties soient beaucoup plus anciennes, la maison a été acquise par M. Michel-Éric Fournelle avec l’intention de la restaurer et de la mettre à la disposition du Dr Julien.
Lire la suiteC’est avec grand regret que nous avons appris le décès de monsieur Daniel Carrier survenu le 24 décembre 2018. Membre fondateur, archiviste et directeur de la Société du Patrimoine des Beaucerons, il a consacré la plus grande partie de sa carrière à des recherches sur l’histoire de la Beauce et à la promotion du patrimoine beauceron. C’est en reconnaissance de la qualité exceptionnelle de son action en faveur du patrimoine que l’APMAQ lui décernait en 1991 son prix Robert-Lionel-Séguin. Membre de longue date de l’APMAQ, il a élaboré, en collaboration avec Clément Locat et Claude Ouimet, le Guide-ressource de l’APMAQ sur la restauration des maisons anciennes publié en 1993, ouvrage qui a connu un grand succès. À tous ses proches l’APMAQ présente ses plus sincères condoléances.
Lire la suiteIl y a plus intéressant à lire qu’une police d’assurance… mais il faut quand même prendre le temps de la consulter plutôt que de la classer sur réception et attendre celle de l’année prochaine. Voici quelques conseils à suivre et des gestes à adopter quand vous recevez votre police d’assurance habitation.
Lire la suiteLe patrimoine architectural est souvent l’élément le plus visible et le plus représentatif de l’identité d’un milieu. Malgré les sinistres et le passage du temps qui en ont détruit une partie, le patrimoine architectural résidentiel de la Pointe-aux-Trembles conserve encore une exceptionnelle richesse et diversité.
Lire la suiteDans la ravissante municipalité de Cap-St-Ignace (sur la Rive Sud de Québec), se trouve, discrète, une résidence classée en raison de son âge vénérable. Sa « classe » ne repose pas tant sur des considérations d’ordre esthétique puisqu’il s’en trouve de plus jolies. La nôtre se démarque par son authenticité, son intégrité et par le respect que son âge avancé impose. En fait, malgré son dos voûté, elle dégage une beauté intérieure de par son vécu ainsi que par son âme. Il faut dire que plusieurs de ses admirateurs la trouve charmante et … encore jolie!
Lire la suiteRemettre les composantes architecturales d’une maison ancienne en évidence exige souvent certains efforts comme de devoir la dépouiller des couches sédimentaires de matériaux démodés accumulés au fil des rénovations. C’est en retirant un banal soffite en aluminium des années 1980 recouvrant le plafond de l’auvent d’une galerie qu’un lambris de pin en V-joint avec V-centre est sorti d’une longue léthargie. Ce parement de métal blanc camouflait un trou béant possiblement l’empreinte de l’emplacement d’une trappe d’accès ou d’une grille d’aération de l’entre-toit. Autre ravage du temps, plusieurs planches autour de l’ouverture sont irrécupérables à cause d’une infiltration d’eau. Finalement, tout ce travail de dépouillement volontaire engendre le remplacement de plusieurs mètres carrés de lambris au plafond.
Lire la suiteL’APMAQ n’a appris que très récemment le décès de Jacques Portelance survenu le 12 novembre 2016. Jacques a été membre de notre Conseil d’administration de 1998 à 2009. À ce titre, il a apporté une contribution substantielle à différents dossiers de l’APMAQ. On se souviendra, entre autres, de sa participation à la réalisation du Répertoire de ressources pour la restauration de maisons anciennes publié en 2002. Il a aussi joué un rôle majeur au sein du Groupe de travail de l’APMAQ sur la question des assurances des maisons anciennes. C’est à ce Groupe de travail qu’on doit la publication en 2005, en collaboration avec le Cégep de Sainte-Foy, du document intitulé L’assurance habitation pour les propriétaires de maisons anciennes du Québec. Son action dans ce dossier a connu, après son départ, des prolongements qui ont mené à la création en 2014 du produit d’assurance Heritas spécifique aux maisons anciennes. Résidants de Berthier-sur-mer, son épouse et lui-même y avaient organisé une visite de l’APMAQ au cours de laquelle ils avaient eu l’amabilité de recevoir les participants dans leur belle ancienne maison. On se rappelle aussi avec quel talent d’animateur il a présidé les encans tenus, pendant plusieurs années, lors des congrès de l’APMAQ. Par son dynamisme et son indéfectible dévouement à la cause du patrimoine, il a fait sa marque et nous tenons à dire à sa famille et à ses proches que l’APMAQ garde de lui le meilleur souvenir.
Lire la suiteLa société d’histoire de Saint-Roch-de-l’Achigan nous invite à travers ce livre, à faire la visite de ses plus beaux monuments et paysages. L’évolution de notre architecture est le résultat d’une succession d’influences qui ont traversé l’histoire du Québec. Ces divers courants ont produit une architecture originale, diversifiée et adaptée aux rigueurs du climat.
Lire la suiteCe dicton prend encore plus de sens pour les organismes culturels qui opèrent principalement avec de nombreuses équipes de bénévoles. Pensez à l’environnement, aux arts, aux organismes communautaires. Qu’en est-il du patrimoine résidentiel ? Dans ce cas, sa protection repose d’abord et en grande partie sur les propriétaires de ce bien et ensuite sur les nombreux bénévoles désireux de contribuer à sa mise en valeur.
Lire la suiteLors de la belle visite effectuée par l’APMAQ à Saint-Malachie au cours de l’été 2018, les participants ont admiré la conversion de l’ancien magasin général en bibliothèque municipale. Après avoir servi au commerce pendant des années, les étagères et les comptoirs, soigneusement conservés, reçoivent maintenant les livres et les documents de la bibliothèque. De l’avis de tous, il s’agit d’un exemple fort réussi d’un nouvel usage attribué à un immeuble dépourvu de sa fonction première et on en a félicité la municipalité.
Lire la suiteÉlevé à Sainte-Martine dans une maison datant du XIXe siècle, j’ai été mis en contact avec l’importance du patrimoine dès mon enfance. Auprès de mes parents, j’ai pris goût très tôt au travail manuel et à l’invention. J’ai d’abord été sculpteur et le suis toujours à mes heures. La matière plastique, le verre et aujourd’hui des matériaux récupérés, ont ma préférence. Investi maintenant depuis plusieurs années dans le travail du plâtre ornemental, je ne délaisse pas pour autant la sculpture puisque j’ai pris l’habitude de créer, chaque année, une fontaine de Recycl’Art. Mes fontaines sont des œuvres parfois permanentes, parfois éphémères car plusieurs de celles-ci sont destinées à des événements ponctuels.
Lire la suiteNotre patrimoine bâti traditionnel disparaît à une vitesse fulgurante. Sur la base d’une donnée publiée par LIEUX PATRIMONIAUX DU CANADA, Yves Lacourcière évalue que 34 % de notre patrimoine bâti traditionnel protégé érigé en quatre siècles, a été irrémédiablement détruit en moins de 50 ans. Les métiers traditionnels de la construction, seuls capables de le maintenir et le conserver, sont sur le point de s’éteindre. Rien n’est possible sans eux.
Lire la suiteL’APMAQ tient exprimer ses félicitations et son appui au Conseil des métiers d’art du Québec pour l’édition 2019 des rendez-vous Mæstria. Une telle initiative contribue certes à diffuser cette culture patrimoniale qui nous fait encore cruellement défaut comme on peut le constater plus-haut. Le rôle primordial des métiers traditionnels dans la sauvegarde du patrimoine bâti doit être constamment réaffirmé. On lira à cet égard avec intérêt le texte de M. Yves Lacourcière qui a publié récemment l’ouvrage Accusé de non-assistance à patrimoine en danger.
Lire la suiteAu devant de notre demeure, on observe deux sentinelles qui bordent l’entrée de l’allée principale. Ce sont deux fanaux en fonte installés, entre 1927 et 1931, signalant la résidence du maire de la Ville de la Pointe-aux-Trembles de l’époque, M. Oscar Benoît. La tradition voulait qu’on ajoute, face à leur domicile, ce mobilier d’éclairage pour souligner leur statut social au sein de la collectivité. Cet article met en lumière l’histoire surprenante de ces fanaux menacés par un changement de garde à la mairie.
Lire la suiteLa saison s’ouvre à Cowansville, en Estrie, le 2 juin, dans un décor d’influence loyaliste. En effet, la longue rue principale bordée de grands arbres et de très belles et imposantes maisons de briques rouges témoigne de ses origines anglaises, écossaises et irlandaises. Ses attraits horticoles et paysagers lui ont mérité quatre fleurons ce dont elle est très fière.
Lire la suiteIl s’agit du deuxième volume de l’auteur portant sur les maisons anciennes du Québec. Comme le précédent, celui-ci contient des photos de maisons appartenant à des membres de l’APMAQ dont une a remporté le prix Thérèse-Romer ainsi que l’auteur a eu la courtoisie de le mentionner. En effet, dans le numéro d’automne 2017, Perry Mastrovito avait invité les membres à participer à cet ouvrage alors en préparation; il était naturel qu’on y réponde positivement, car ces beaux-livres avec leurs photos d’extérieurs et d’intérieurs de maisons anciennes cadrent bien avec l’objectif de connaissance du patrimoine qui est celui de l’APMAQ. Les maisons photographiées se trouvent dans différentes régions du Québec, dont Laval et l’île d’Orléans. En introduction, l’auteur explique le processus par lequel il a effectué les 365 photos, multipliant, par exemple, les visites pour une même maison dans le but d’obtenir l’éclairage optimal.
Lire la suiteL’auteur, lui-même natif de Saint-Denis-sur-Richelieu, invite le lecteur à se pencher, sur l’histoire complexe des Acadiens qui, suite à la Déportation de 1755, s’installèrent dans la Nouvelle-France récemment conquise et particulièrement à Saint-Denis-sur-Richelieu. En effet, le général Murray, en 1765, offrit des terres aux émigrants afin de relancer l’économie du pays. Les Acadiens, dispersés en Nouvelle-Angleterre, se prévalurent de cette offre et, après avoir fait le voyage à leurs frais, vinrent créer de petites ‘’Cadies’’ dans certains villages comme Saint-Denis.
Lire la suiteComme souligné auparavant, le bénévolat est une forme de mécénat tout aussi valable, si non plus, qu’un don en espèces. Ceci est d’autant plus important aujourd’hui puisque l’APMAQ est en attente d’une rencontre au Ministère de la Culture et des Communications avec l’espoir de réintégrer le programme d’Aide au fonctionnement et par conséquent, le programme Placement Mécénat Culture.
Lire la suiteSuite à la remise de ce prix à monsieur Clément Locat, nous aimerions exprimer notre joie de voir enfin reconnus les innombrables mérites de ce travailleur infatigable à la conservation de notre patrimoine.
Lire la suiteLe texte qui suit est une synthèse de la conférence prononcée par le lauréat du prix Robert-Lionel-Séguin 2018, Clément Locat, lors de la remise du prix à Montebello le 13 octobre dernier. J’aimerais bien dire qu’après 40 ans d’actions menées pour la sauvegarde du patrimoine par nos organismes, la situation s’est grandement améliorée, mais malheureusement, cette annonce devra être remise à plus tard, car beaucoup reste à faire en ce domaine.
Lire la suiteNous avons acheté cette ferme en octobre 2002. La ferme a été occupée durant 300 ans par les descendants directs de l’ancêtre François Freschet, arrivé de La Rochelle en 1677. Malgré l’âge de la maison (1895) et son état délabré, nous lui avons trouvé beaucoup de charme! Étant Fréchette de par ma mère et ayant été élevée dans une ancienne maison de pierres en restauration… ce choix me paraissait « normal »! De plus, la proximité de Québec pour notre travail professionnel était un atout. Dès l’achat de la maison, Patrick entreprit les travaux…et moi, les plans.
Lire la suiteSeigneurie de la Petite-Nation, 1848 : le seigneur Louis-Joseph Papineau est un homme de 62 ans quand il s’attelle à la tâche de bâtir manoir et domaine. Manoir : c’est un édifice, pas nécessairement prestigieux, où les censitaires d’une seigneurie viennent rencontrer le seigneur ou son représentant, notamment pour le paiement des cens et rentes. Bâtir manoir est une obligation seigneuriale. Domaine : c’est une portion de terrain que le seigneur se réserve en propre. Louis-Joseph Papineau est, en effet, détenteur d’une seigneurie depuis 1817, rive gauche de l’Outaouais (quelque 100 kilomètres de Montréal, environ 70 de Gatineau). Monte-Bello : tel est le nom du manoir et du domaine, en raison de la belle montagne qui s’élève à quelque distance du manoir, vers le nord.
Lire la suiteUn déferlement de protestations en ce qui touche une perte patrimoniale comme celui qui a fait suite à la destruction de la maison Boileau de Chambly ne s’est pas vu depuis des décennies. Sans doute doit-on remonter pour cela à la perte de la maison Van Horne à Montréal en 1973. Il est vrai que les destructions sauvages ou simplement dénuées de raisons valables ne sont pas rares cependant, les conditions dans lesquelles les choses se sont passées à Chambly font de l’événement une véritable crise. Tant d’articles ont été publiés et tant de commentaires entendus qu’on se prend à croire qu’il s’agit là d’un tournant majeur au-delà duquel la conscience patrimoniale de notre société connaîtra enfin le saut qualitatif espéré. Faut-il qu’une ville dont le patrimoine bâti est un trésor détruise sans scrupule une maison historique pour qu’un tel tournant majeur soit pris et combien faudra-t-il de ces douloureux « tournants » pour que le souci patrimonial irrigue et habite l’esprit de nos élus, de nos promoteurs et de l’ensemble de nos citoyens?
Lire la suiteAprès de fortes chutes de neige, vous avez l’habitude de prendre votre pelle et de déneiger votre allée. Mais avez-vous pensé à ce qui s’accumule sur votre toit ? Au Canada, en dépit du climat, peu de maisons disposent d’un toit suffisamment en pente pour que la neige glisse à terre d’elle-même. Or, si la neige s’accumule en trop grande quantité, votre toit pourrait s’effondrer.
Lire la suiteNous apprenions récemment que le programme Placement Mécénat Culture, auquel nous participions depuis 4 ans, a modifié ses critères et par conséquent l’APMAQ n’y est plus admissible. Tel que mentionné auparavant, ce programme nous a permis de recueillir plus de 100, 000$ avec une participation gouvernementale de 75%. Il est évident que ce changement de critères ouvre une brèche importante dans la gestion de l’APMAQ et nous oblige à revoir notre mode de financement.
Lire la suiteParmi les nombreux dossiers de maisons anciennes en péril dont l’APMAQ est saisie, trois ont particulièrement retenu notre attention au cours des dernières semaines. Le cas de la maison Rodolphe-Audette construite en 1910 sur un promontoire dominant le Vieux-Lévis tient de la saga. Après des années d’efforts de la part d’un grand nombre de citoyens en vue de sa survie, le Comité de démolition de la Ville a statué en faveur de sa disparition. Elle serait remplacée par des condos à haute densité. Au moment d’écrire le présent texte, un citoyen a fait appel de cette décision. Y aurait-il encore un espoir?
Lire la suiteSi vous consultez plusieurs assureurs avant de souscrire à une police, assurez-vous de comparer les bons éléments. Certaines différences de primes peuvent s’avérer importantes : mais attention, comparez-vous bien des pommes avec des pommes ? Une économie de prime résulte probablement de l’exclusion d’une ou plusieurs garanties. Le nom des garanties est peut-être le même, mais l’étendue de la protection est souvent différente. Avant d’arrêter votre choix, vérifiez d’abord que vous êtes couverts selon vos besoins et que vous profiterez bien de toutes les garanties nécessaires.
Lire la suiteSuite à la Confédération de 1867, deux compagnies ferroviaires seront étroitement liées au développement du rail en Beauce. En 1876, la Levis & Kennebec Railway atteint un endroit désigné « Trou-de-la-Bisson ». Trois ans plus tard, en amont, une première station sera érigée sur un site stratégique, berceau de la future paroisse de l’Enfant-Jésus (Vallée-Jonction). De son côté, la Quebec Central Railway aboutit juste en face sur la rive ouest de la Chaudière en 1880. L’année suivante, un premier « pont des chars » couvert relie les deux rives, permettant un lien direct entre Sherbrooke et Lévis. La gare de Beauce devient une jonction ferroviaire, qui finira par relier la Beauce à Mégantic en 1895, à Lac-Frontière en 1915, à Québec en 1921, voire même aux États-Unis.
Lire la suiteNé et formé en France, plus précisément à Lyon, Guy Bel pratique la forge à Saint-Laurent de l’Île-d’Orléans depuis plus de quarante ans.
Lire la suiteDes études menées en mai 1991 à l’initiative de la Ville de Montréal par André Laberge et Gabriel Bodson ont conclu à l’attribution d’une valeur patrimoniale certaine au secteur connu comme « le village » et ses environs. L’église Saint-Joseph et son presbytère, en particulier, méritent considération. D’autre part, un événement historique datant de 1690 est rappelé par un monument érigé par Parcs Canada au Bout de-l’île. Il s’agit de la bataille de la Rivière-des-Prairies, entre Iroquois et colons français, à l’emplacement de la Coulée Grou.
Lire la suiteAmoureux d’antiquités et de maisons anciennes, en 1984, nous faisons l’acquisition d’une vieille maison située sur le bord des rapides de la rivière Richelieu dans la ville de Chambly. Il fallait être un peu fou pour s’embarquer dans ce projet, car la maison était immense, ne payait pas de mine, le toit était déformé, une partie du rez-de-chaussée avait été décapée au jet de sable et le foyer de brique donnait à l’ensemble un petit air « western ». Mais l’emplacement était superbe. Pour des maniaques puristes, la marche était haute, mais nous étions jeunes. Cela s’est avéré être le projet d’une vie.
Lire la suiteEn 1908, Philéas Fillion achète un terrain à Saint-Laurent-de-l’Île-d’Orléans pour y entretenir et y réparer des embarcations. Son fils Ovide y démarre ensuite le Bassin de radoub de Saint-Laurent qui deviendra, en 1911, le Chantier maritime de Saint-Laurent I.O. ltée. Ovide Fillion poursuit ainsi l’œuvre de son père Philéas, décédé en 1909. Plusieurs membres de la famille Fillion s’impliqueront, au fil des années, dans l’administration de l’entreprise. Le Chantier maritime, à son apogée, compte parmi les plus importants chantiers avec, à une certaine époque, plus d’une centaine de travailleurs. Les vestiges de cette activité industrielle, toujours présents sur le site de l’actuel Parc maritime de Saint-Laurent, laissent percevoir l’ampleur de ce chantier dirigé durant six décennies par une même famille, les Fillion. Le Chantier maritime de Saint-Laurent a été la plus importante industrie de l’Île d’Orléans. Les activités de construction navale se sont déroulées de 1908 à 1967. La construction, la réparation et l’hivernage des goélettes constituaient ses principales activités. D’abord connu pour ses navires à voiles, le chantier a ajouté au fil des ans la construction de goélettes. On y a développé différents types de navires à propulsion mécanique, en bois ou en acier. Le chantier a également été renommé pour la fabrication de ses pièces usinées : réservoirs, hélices, treuils, etc. Avec le développement du réseau routier au Québec, le camionnage remplace peu à peu le transport maritime et met fin graduellement à l’utilisation des petits caboteurs. Faute de demandes, le Chantier maritime ferme ses portes en 1967.
Lire la suiteL’achat d’une résidence vient avec les améliorations apportées par les précédents propriétaires. Parfois, leurs ajouts sont de véritables réussites sur le plan de l’intégrité architecturale, d’autres fois, elles soulèvent des doutes sur l’intérêt de les conserver. Cet article traite d’une modeste descente de cave, qui impose quelques difficultés, surtout à cause du double usage de la porte, qui sert de plancher à une terrasse surélevée et d’accès principal à la cave.
Lire la suiteDans le cadre du 300e anniversaire de la Ville de L’Assomption (2017), Éditions Point du Jour a publié un ouvrage magnifiquement illustré portant sur les bâtiments agricoles du territoire. Ces anciens bâtiments de ferme regorgent d’histoire, écrit Yolande Gingras, éditrice et auteure du livre. « Les milliers de planches et de madriers assemblés de mains d’hommes sont devenus grange-étable, hangar à grain, laiterie ou poulailler. Étaient-ils construits pour une durée de vie de plus de 100 ans ? Il faut bien admettre que les résultats sont extraordinaires lorsque nous songeons aux outils dont les premiers colons disposaient. » Nos ancêtres ne nous ont pas légué que des bâtiments. Ils se sont transmis d’une génération à une autre un savoir et un savoir-faire que le livre PATRIMOINE BÂTI AGRICOLE DE L’ASSOMPTION nous explique admirablement. C’est une somme impressionnante de connaissances qui nous est transmise dans cet ouvrage auquel a collaboré Clément Locat. Lexique /architecture, graphiques, bibliographie complètent la documentation.
Lire la suiteDédié à la sauvegarde du patrimoine bâti, Accusé de non-assistance à patrimoine en danger…ou la mort annoncée de nos patrimoines du bâti de l’auteur Yves Lacoursière met en lumière l’importance de la transmission d’un savoir-faire lié aux métiers traditionnels de la construction. L’auteur pose comme postulat que les pérennités de ces patrimoines du bâti sont liées telles les deux cotés d’une médaille. « En 50 ans, 33% de notre patrimoine bâti a été détruit et ce massacre continue au rythme de 3500 par année. Et les métiers traditionnels de la construction, seuls capables de le conserver, sont sur le point de s’éteindre » Rapport d’enquête et acte d’accusation, cet essai de l’ingénieur et ethnologue Yves Lacourcière est destiné à soulever un débat incontournable dans le milieu politique, auprès d’organismes militants et d’amateurs d’architecture. Son analyse nous rappelle la fragilité de notre patrimoine bâti et nous incite à prendre position par son appel à la mobilisation – MDB
Lire la suiteL’APMAQ s’est rendue à Montebello les 13 et 14 octobre dernier. Voici un bref coup d’œil sur les lieux visités. L’APMAQ publiera dans un prochain numéro de La Lucarne une synthèse de la conférence prononcée à cette occasion par M. Yvan Fortier . Le lieu historique national du Manoir-Papineau est situé à Montebello dans l’Outaouais québécois. Il fait partie de l’ancien domaine seigneurial, un terrain réservé en propre au seigneur dans sa vaste propriété qu’était la seigneurie de La Petite-Nation.
Lire la suitePermettez-moi de vous signaler que le joli CLOCHETON qui figure en couverture de votre dernier numéro provient du couvent des Sœurs de la Congrégation Notre-Dame de Saint-Denis-sur-Richelieu, couvent reconstruit en 1867.
Il a été transporté à la Maison Saint-Gabriel, avec sa cloche, à l’été 1970, quand on a démoli le couvent en question. Avec quelques meubles du même couvent, de style chapeau de gendarme. La cloche qu’il abritait a été volée quinze jours après l’installation.
-Onil Perrier, secrétaire et archiviste, Société d’histoire des Riches-Lieux
Lire la suiteDans le cadre du programme Mécénat Placements Culture (MPC), l’APMAQ a amassé depuis 2013 plus de 100 000$ qui ont été déposés à la Fondation du Grand Montréal. C’est là le résultat de dons individuels représentant 25% de cette somme. La contrepartie de trois pour un du programme MPC représente 75% des avoirs.
Lire la suiteLa deuxième édition des Rendez-vous Maestria organisée par le Conseil des Métiers d’art du Québec s’est tenue les 15 et 16 mars 2018. Le marché Bonsecours, endroit hautement patrimonial s’il en est, a accueilli les artisans et les organismes patrimoniaux comme l’APMAQ. Cet événement, dont la fréquentation a augmenté par rapport à l’an dernier, fait sa marque dans le milieu patrimonial.
Lire la suiteAvec la période estivale qui arrive, vous avez peut-être pensé vous procurer une piscine ou un spa afin de vous rafraichir lors des grosses chaleurs. Après avoir hésité entre le spa, la piscine creusée ou hors terre; du neuf ou de l’usager; vous êtes heureux de pouvoir profiter de votre bel investissement. Mais avant de faire votre premier plongeon, n’oubliez pas de contacter votre courtier afin de vérifier quelles protections sont nécessaires pour couvrir adéquatement votre nouvelle acquisition.
Lire la suiteDepuis quelque temps, plusieurs personnes s’inquiètent de la disparition de ces petites maisonnettes dans différents quartiers de Montréal. Les défenseurs du patrimoine militent pour sa conservation alors que développeurs ou promoteurs y voient une opportunité de la remplacer par une structure « plus rentable ».
Dans un récent dossier de demande de démolition d’une Shoebox du quartier Rosemont-Petite-Patrie, l’APMAQ a signifié, auprès de l’arrondissement, son inquiétude face à la multiplication récente de ces demandes. Cette lente disparition d’une typologie résidentielle si caractéristique doit faire l’objet d’une analyse sérieuse et notre association souhaitait joindre sa voix en appuyant les nombreuses demandes pour la mise en place d’un moratoire dans l’attente d’une position éclairée.
Lire la suiteJe me destinais à l’administration et j’étais bien engagée dans cette voie tout en pratiquant l’art du verre en amatrice quand à 27 ans, j’ai reçu une sorte d’illumination. J’ai compris que quelque chose d’important me manquait et que ce qui n’était pour moi jusqu’alors un divertissement devait devenir l’élément de ma vie.
Lire la suiteAprès avoir restauré pendant des années et avec grand soin, sa maison de La Prairie, Michel Gauthier a fait l’acquisition, dans l’île d’Orléans, d’une autre maison ancienne, celle-ci déjà restaurée. Grâce à une photographie de 1925, il a découvert que le sol de sa nouvelle propriété cachait un trésor. En effet la photo montre, devant la maison récemment acquise, une autre maison, disparue depuis, et dont la pente aigüe du toit donne à penser qu’elle remonte au Régime français.
Lire la suiteLe 30 octobre 1905, la Ville de Saint-Henri cesse d’exister. Elle devient un nouveau quartier de la Ville de Montréal. En guise de cadeau de bienvenue, la Ville de Montréal décide d’offrir à l’ancienne municipalité un nouveau parc. Saint-Henri avait déjà un très joli square créé en 1890 au nord de la voie de chemin de fer. Mais il n’y avait rien du côté sud. L’église de Saint-Henri était située du côté nord de même que l’hôtel de ville, le poste de pompier et deux institutions d’enseignement. Au sud de la voie ferrée, il n’y a presque rien.
Lire la suiteLe propriétaire d’une maison ancienne doit veiller à réparer, restaurer et évidemment entretenir régulièrement sa propriété. Une obligation qui implique de sauvegarder, lors d’une intervention, le maximum d’authenticité au niveau des composantes décoratives originales. Malgré tout, la condition résiduelle de l’élément architectural impose parfois son remplacement. Évidemment, il faut résister à la tentation de remplacer une matière noble comme le bois par des matériaux composites ou synthétiques.
Lire la suiteQuelle merveilleuse façon de redécouvrir comment nos ancêtres ont su adapter leurs traditions françaises en ce nouveau monde! À Montréal, cet été vous pouvez visiter deux jardins à l’ancienne, celui de la Maison Saint-Gabriel et celui du Château Ramezay.
En arrivant sur le continent, les Européens ont constaté que pour se nourrir, les Amérindiens cultivaient la terre. Il y avait trois grandes familles de produits appelées traditionnellement les trois sœurs : maïs, haricots et courges. Déclinés en une infinité de variétés selon les climats et les traditions, ces aliments étaient consommés frais, conservés sous forme séchée ou réduits en farine.
Lire la suitePour souligner un anniversaire, l’achat d’une maison patrimoniale, ou tout simplement l’arrivée du printemps, une adhésion à l’APMAQ est une idée originale et pratique.
C’est simple comme bonjour. Téléphonez à nos bureaux (450-661-6000) et nous ferons parvenir, en votre nom, une carte de vœux appropriée au destinataire de votre choix.
Lire la suiteL’année 2018 de l’APMAQ s’annonce fertile en activités. En plus des quatre visites du dimanche, on est convié à une visite hors-série qui ne manque pas d’originalité puisque les membres et le public pourront découvrir le patrimoine maritime tel qu’on le préserve dans le cadre toujours inspirant de l’Île d’Orléans.
Lire la suiteSaviez-vous que plus de 50% des indemnités versées aux propriétaires d’habitation découlent de sinistres causés par l’eau ou par les refoulements des conduites sanitaires?
Plusieurs facteurs contribuent à cette situation :
Lire la suiteEn 1978, la municipalité de Contrecœur acquiert de la famille Richard, qui en fut propriétaire et occupante durant soixante ans, une maison et un vaste terrain dans le village. Grâce à un comité de bénévoles, sous la direction de Suzanne Parmentier, après un an de travaux pour la restauration de la maison et le nettoyage du terrain, la maison est ouverte comme centre culturel.
Lire la suiteD’aussi loin que je me souvienne, j’ai voulu peindre ou dessiner. Le moment venu, je me suis inscrite à l’Académie des Beaux-arts de Liège et, au cours de mon apprentissage, j’ai compris que la relation entre la peinture et son environnement immédiat, soit l’architecture, était ce qui m’attirait par-dessus tout. Intéressée à la peinture murale et ses trompes l’œil, je me suis spécialisée dans le métier de la peinture décorative et de ses traditions d’imitation et d’ornementation : création d’effets de marbre, bois et matières, patine, pochoirs et décors peints. Plus tard, grâce à une bourse de la Fondation Roi-Baudouin de Belgique j’ai poursuivi ma formation en restauration des décors peints et dorés, entre autres à l’École d’Avignon (Centre de formation à la réhabilitation en patrimoine ancien) et en Ardèche. C’est là que j’ai acquis la technique de la dorure et de la restauration des décors et fresques in situ, sur chantiers, aux côtés d’artisans et de conservateurs.
Lire la suiteLa coopérative d’habitation Lezarts est un regroupement d’artistes en arts visuels et médiatiques ayant converti une ancienne usine de vêtements en 33 logements à coût abordable. Lezarts est à la fois un lieu d’habitation, de création, de production et d’échange favorisant le développement de la carrière artistique des résidants.
Le 2220, rue Parthenais, dans le « faubourg à m’lasse » du quartier Centre-Sud de Montréal, est situé juste au nord de la prison du Pied-du-Courant, près du pont Jacques-Cartier.
Lire la suiteLe quartier Ahuntsic est situé dans le nord de l’île de Montréal, en bordure de la Rivière-des-Prairies. Ce vaste territoire correspond aujourd’hui à la partie est de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, un secteur qui a une longue histoire et un riche patrimoine bâti. Plusieurs sources témoignent de la présence européenne dans ce secteur dès les débuts de la colonie. En 1615 le père Joseph LeCaron y aurait prononcé la première messe en Nouvelle-France, en présence de Samuel de Champlain. Quelques années plus tard, en 1625, le missionnaire récollet Nicolas Viel et son jeune compagnon Ahuntsic, se noient dans les rapides situés non loin de l’ile de la Visitation. Ce secteur prendra alors le nom du Sault-au-Récollet.
Lire la suiteMichel Gauthier et Arthur Plumpton, membres de l’APMAQ, ont été récompensés pour leurs projets exceptionnels en patrimoine le 23 novembre dernier.
Pour cette 20e édition des Prix de l’Île, la MRC de l’Île d’Orléans a complété une analyse de 1 300 demandes de permis. Sept prix ont été accordés dans diverses catégories.
Lire la suiteC’est avec grand regret que nous avons appris le décès de deux membres de l’APMAQ :
Jean-Marie Ferland, membre de longue date de l’APMAQ, est décédé le 29 janvier dernier. Jean-Marie et son épouse Angèle Rheault ont été des membres actifs et dévoués. On se rappellera la belle visite de l’arrondissement de Saint-Laurent (Montréal) qu’ils avaient organisée en 2012. L’APMAQ présente ses plus sincères condoléances à Angèle et à toute sa famille.
Chantal Beauregard est décédée le 21 mars dernier. Elle était membre de l’APMAQ depuis plusieurs années. Elle a apporté longtemps une collaboration précieuse au Comité de La Lucarne de même qu’aux visites du dimanche. L’APMAQ offre ses condoléances à tous ses proches.
Lire la suiteC’est avec grand regret que nous avons appris le décès de deux membres de l’APMAQ :
Jean-Marie Ferland, membre de longue date de l’APMAQ, est décédé le 29 janvier dernier. Jean-Marie et son épouse Angèle Rheault ont été des membres actifs et dévoués. On se rappellera la belle visite de l’arrondissement de Saint-Laurent (Montréal) qu’ils avaient organisée en 2012. L’APMAQ présente ses plus sincères condoléances à Angèle et à toute sa famille.
Chantal Beauregard est décédée le 21 mars dernier. Elle était membre de l’APMAQ depuis plusieurs années. Elle a apporté longtemps une collaboration précieuse au Comité de La Lucarne de même qu’aux visites du dimanche. L’APMAQ offre ses condoléances à tous ses proches.
Lire la suiteL’abbaye d’Oka a été récemment vendue et les acheteurs souhaitent maintenir son aspect patrimonial, dans sa nouvelle vocation de centre récréotouristique. C’est un grand soulagement pour la municipalité : en effet on a craint, à un moment, un démantèlement du vaste domaine de 265 hectares, situé tout près du lac des Deux-Montagnes, un joyau du patrimoine québécois.
Lire la suiteLa maison Robert-Bélanger (construction 1803-1806) dont l’APMAQ a eu l’occasion d’examiner l’extérieur et l’environnement paysager lors de sa visite de 2012 sera en voie de restauration au cours de l’été 2018 de façon à être fonctionnelle au cours de l’été 2019. L’arrondissement, comme on sait, a fait l’acquisition de cette maison ancienne et envisage de lui donner une vocation d’intérêt public. Il s’agit là d’un cas exemplaire de sauvegarde patrimoniale par les pouvoirs publics. La Lucarne continuera d’informer ses lecteurs sur l’évolution de ce dossier.
Lire la suiteLes auteurs ont répondu à une invitation des éditions La Presse qui désiraient redonner vie aux milliers de photos publiées sur Montréal dans La Presse depuis sa fondation en 1884. Ils firent des choix pour faciliter la découverte d’un fil conducteur.
Lire la suiteSortant des sentiers battus, l’APMAQ s’est rendue jusqu’à Métis, en bord de mer, les 23 et 24 septembre dernier. Les célèbres jardins, en ce beau début d’automne, étaient à la hauteur de leur réputation. Grâce aux explications fouillées de nos guides et du directeur des Jardins, Alexander Reford, dont le nom est intimement lié aux origines des lieux, les participants ont apprécié pleinement la visite de la maison écologique, de la villa Estevan, ancien chalet de pêche, et d’une maison ancienne représentative de la vocation estivale de la région (voir p. 6).
Lire la suiteLa Table de concertation a invité la comédienne Véronique Côté à prononcer l’allocution d’introduction lors du Sommet national du patrimoine bâti du Québec le 1er novembre dernier. Ce qui suit est un extrait. On trouvera le texte intégral sur le site de l’APMAQ.
Lire la suiteÉtant jeune, mes parents et grands-parents ont démonté six maisons en pièces sur pièces afin d’en remonter trois. Ils ont toujours collectionné les vieux meubles. J’ai donc baigné dans cet environnement pour une bonne partie de mon enfance sans compter le fait que j’ai toujours vécu imprégné de notre héritage culturel.
Lire la suiteNé en Écosse, George Stephen (futur lord Mount Stephen), arrive au Canada en 1850 et fait rapidement sa marque dans le monde de la finance. D’abord actif au sein de l’entreprise d’importation de textile appartenant à son cousin, il gravit les échelons et devient en 1871 un des directeurs de la Banque de Montréal avant d’en assumer la présidence en 1877. Le premier ministre John A. Macdonald, en 1881, fait appel à lui en vue de la construction du Canadian Pacific Railway (CPR) dont il sera, avec William Cornelius Van Horne, un des principaux artisans.
Lire la suiteTel que nous le connaissons aujourd’hui, l’arrondissement de Rosemont−La Petite-Patrie a été constitué en 2002, quoique son appellation remonte à 1989, après que fut donné un rôle consultatif aux comités-conseils d’arrondissements de Montréal. Il est le dernier-né de nombreux redécoupages de territoire effectués depuis le début du 18e siècle dans cette partie de l’île de Montréal alors qu’apparaît le toponyme de la Côte de la Visitation. Des villages seront créés au cours du 19e siècle et le territoire de l’arrondissement chevauche ainsi les anciens villages de Côte-Saint-Louis (1846), de Saint-Louis-du-Mile-End (1878) et de Côte-de-la-Visitation (1870). De ce dernier naîtront en 1895 les villages de De Lorimier et de la Petite-Côte, qui deviendra le village de Rosemont en 1905. Au tournant du 20e siècle, les villages seront annexés à la ville de Montréal.
Lire la suiteEn 1694, en pleine saison des récoltes, un incendie fait rage à trois lieues de Ville-Marie. Le brasier du village amérindien de la Mission de la montagne est si violent qu’on peut en apercevoir les flammes à partir de la place d’Armes.
Le 11 septembre 1694, le feu consuma en trois heures, cinquante cabanes de Sauvages, quinze maisons françaises de charpente, couverte de planche, une très belle église bien voûtée et bien ornée et lambrissée de planches et couverte de bardeaux, et par-dessous tout cela l’enceinte du village qui était de pieux et pièces, le tout avec un dommage de 23 000 livres.
Lire la suiteLes Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec honorent chaque année des personnes s’étant illustrées dans le domaine de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine bâti et de son environnement. L’Association félicite chaleureusement Yves Laframboise, lauréat du prix Robert-Lionel-Séguin ainsi que Pascal Rochon et Nathalie Perreault, lauréats du prix Thérèse-Romer.
Lire la suiteLe 1er septembre dernier, les longues négociations concernant la passation de l’ensemble patrimonial de L’Acadie — église (1801), presbytère (manoir Seigneurial de 1822) et calvaire — à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu ont finalement pris fin avec la signature d’un protocole d’entente. La ville est maintenant propriétaire des lieux et en assurera la survie, la protection et la pérennité.
Lire la suiteLe Comité Culturel de la MRC de Bécancour a choisi la maison de Monsieur Yannick Lacoste, membre de l’APMAQ, comme « maison vedette »de la municipalité. La MRC entamera sous peu des recherches sur ce bâtiment afin de présenter un document de mise en valeur aux résidents du territoire.
Lire la suiteCe livre nous est présenté par un comité parrainé par la Fabrique de Saint-Ours. Le curé Benoît Côté en signe d’ailleurs une excellente préface qui résume parfaitement l’esprit et la vie de cette paroisse. « Ici, c’est la campagne. Dans les milieux ruraux se conserve encore le sens de l’être et des choses. Avec eux, le monde est là, il est bien là. »
Lire la suiteGérard Beaudet – récipiendaire du prix Robert-Lionel-Séguin en 2006 – s’intéresse dès l’enfance au site de Terrebonne. Devenu architecte et urbaniste, il est embauché à Terrebonne comme coordonnateur du programme d’amélioration de quartier. Il y restera plus de 15 ans ! Selon lui, l’approche patrimoniale ne doit pas reposer sur la seule dimension architecturale (p.16) mais aussi sur sa fonction urbanistique. Mais, on peut se demander si l’approche urbanistique permet de préserver suffisamment les caractères distinctifs du paysage urbain et d’améliorer la qualité de vie des résidents ?
Lire la suite« Malheureusement, je ne pourrai aller jouer aux quilles samedi. Imagine que je me suis parti une petite affaire dans mon garage à la maison et je fais des réparations de freins le weekend. Disons que ça arrondit mes fins de mois. »
Vincent « arrondit » effectivement ses fins de mois avec ses activités lucratives du weekend. Il va cependant trouver la situation plutôt « carrée » lorsque son assureur lui apprendra que sa police d’assurance habitation ne le couvre pas pour la réclamation en dommages corporels de son client M. Tremblay qui s’est cassé une cheville dans son garage.
Lire la suiteCombien de fois La Lucarne n’a-t-elle pas déploré la perte de maisons anciennes dont l’état ne justifiait aucunement la disparition. Les choses peinent à changer. En effet, nous apprenons que la maison Déry de l’arrondissement Charlesbourg à Québec est tombée sous le pic du démolisseur. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tenté de la sauver. Des pressions ont été faites de toutes parts particulièrement par la Société historique de Charlesbourg. La ville de Québec a même modifié le zonage des lieux afin de favoriser sa sauvegarde et, l’automne dernier, un moratoire de trente jours a été déclaré par le ministère de la Culture et des communications.
Lire la suiteJe suis entré assez jeune dans le compagnonnage qui nous prépare à un métier. C’est un apprentissage basé sur le voyage, les différentes expériences, avec une méthode de transmission du savoir directement du maître à l’apprenti. C’est aussi une méthode qui transmet de belles valeurs et responsabilise très jeune. Il faut entre cinq et 10 ans de perfectionnement avant de pouvoir devenir compagnon en France.
Lire la suiteL’orientation d’une maison en fonction du cours du soleil est un concept qui existe depuis la nuit des temps, mais dans l’histoire récente de l’architecture de nos maisons occidentales, l’utilisation de l’énergie solaire passive pour chauffer la maison, est un concept qui est revisité et développé avec l’architecture moderne dans les années 30 et 40. Les architectes américains Fred et William Keck ont développé des stratégies simples de construction pour aider leur client dans la diminution de leur facture d’énergie1.
Lire la suiteLe quartier Hochelaga-Maisonneuve est le résultat de deux villes voisines qui, en raison de difficultés financières, se sont vues tour à tour intégrées à la ville de Montréal. Si Hochelaga, en tant que municipalité autonome, n’a connu qu’une existence éphémère, elle a tout de même vu sa population quadrupler en dix ans ce qui donne une idée de son dynamisme économique. Établie en 1870, elle est fusionnée à Montréal en 1883 sous l’impulsion d’un de ses notables, Raymond Préfontaine, qui deviendra maire de Montréal en 1898 et en 1900. Le territoire d’Hochelaga, situé à l’est du de la rue Bourbonnière, ne souhaitant pas faire partie de la grande ville, se constitue alors en municipalité indépendante sous le nom de Maisonneuve; l’existence de cette nouvelle ville se prolongera jusqu’à 1918, date de sa fusion avec Montréal.
Lire la suiteLa saison s’est ouverte le 28 mai à Montmagny dont l’histoire est fortement marquée par un grand citoyen, sir Étienne-Paschal Taché (1795-1865), premier ministre du Canada-Uni (1855-56 et 1864-65) et père de la Confédération. Il y a fait construire sa maison, bel exemple de résidence bourgeoise du XIXe siècle se distinguant par ses deux jolies tourelles d’angle. Aujourd’hui, propriété de la ville et musée ouvert au public, elle contient un bel ameublement ancien et plusieurs objets d’époque.
Lire la suiteLors de son assemblée générale annuelle en novembre 2016, la Fondation maisons anciennes du Québec (FMAQ), tout en considérant le travail constructif et généreux des administrateurs précédents, Réal Béland, le regretté Marcel Crépeau, André Delisle, Serge Leduc, Louis Patenaude, Downes Ryan et Claudel Saint-Pierre, a décidé de garder le cap sur ses objectifs et de prendre, avec des organismes à mandat patrimonial comme l’APMAQ, un nouveau virage dans le cadre des règles de l’Agence du Revenu du Canada.
Lire la suiteIl semble que les premiers Amérindiens en provenance de Mongolie s’installent en Amérique du nord environ 11 000 ans avant notre ère. Certains peoples foulent la partie sud du sol québécois vers 8 000 ans. Les Algonquins nomades y pratiquent la chasse, la pêche et la cueillette. Les Hurons ont le contrôle de la traite des fourrures. Les Iroquois se sédentarisent et pratiquent l’horticulture au sein de villages quasi permanents localisés sur l’île de Montréal.
Lire la suiteCette année, dans le cadre de son assemblée générale annuelle et de la remise du prix Thérèse-Romer, l’APMAQ accepte avec grand plaisir l’invitation de la Société historique de Bellechasse de découvrir les municipalités de Saint-Damien-de-Buckland et d’Armagh, situées dans la région Chaudières-Appalaches.
Créée officiellement en 1867, la circonscription de Bellechasse connaissait bien avant cette date un développement agricole et forestier et par la suite un essor manufacturier.
Lire la suite« Je viens tout juste d’acheter une maison ancienne; ma nouvelle copine et moi projetons de la restaurer. Pour l’instant je n’ai pas besoin d’assurance, mais rappelez-moi dans six mois et on verra alors »
Il n’est pas illégal, ni contre-indiqué, de s’auto-assurer pour des actifs qui ne menacent pas son équilibre financier. Il y a cependant des risques qu’il ne faut pas négliger dans l’équation de cette décision, dont celui d’être reconnu responsable de dommages corporels et/ou dommages matériels à des tiers.
Lire la suiteCette maison en briques de style Queen Ann a été construite entre 1896 et 1909 par Avila Jeannot dit Lachapelle, boulanger de profession. Cette demeure bourgeoise fait partie d’un ensemble de maisons de briques construites à l’époque victorienne. Contrairement aux villages avoisinants organisés de façon rectiligne, Saint-Esprit s’est consolidé sous la forme d’un bourg français.
Lire la suiteL’APMAQ s’associe au 375e anniversaire de Montréal en faisant une place toute particulière dans La Lucarne au patrimoine bâti ancien et plus récent de la ville. Nous avons fait appel, pour l’occasion, à Dinu Bumbaru d’Héritage Montréal qui évoque dans ces pages la plus ancienne maison du Montréal intra-muros soit le Vieux séminaire, résidence et lieu de travail des messieurs de Saint-Sulpice.
Lire la suiteLe fer des marais ou « ocre jaune » (en chimie, limonite) présent des deux côtés de la rivière Saint-Maurice a d’abord été exploité pas les Amérindiens qui s’en servaient pour se « matacher » le corps et la figure, particulièrement en version « ocre rouge » obtenue par chauffage. Des fouilles archéologiques locales en ont trouvé des traces dans des tombes deux fois millénaires.
Lire la suiteL’histoire du Plateau-Mont-Royal
Montréal fête son 375ème anniversaire, mais il ne faut quand même pas oublier que le Plateau existe aussi depuis fort longtemps. Il compte lui-même plus de 300 bougies.
Bien que des terres agricoles y existent déjà, comme les fiefs Closse et La Gauchetière, c’est en 1714 que Jean-Louis Plessy, dit Béllaire construit sa tannerie, en pleine campagne, à l’endroit qui est aujourd’hui le carrefour de l’avenue du Mont-Royal et de l’avenue Henri-Julien. Aussitôt, les nombreux ouvriers s’installent sur la rue Rabain (Henri-Julien) et forment la toute première installation humaine du quartier. C’est le village des tanneries des Bélair.
Lire la suiteDans son souci de faire connaître le patrimoine bâti de toutes les époques, l’APMAQ, comme cela a été dit dans le dernier numéro de La Lucarne, a parrainé un stage portant sur des constructions des années 1930 et d’une maison des années 1960. Au cours de l’entre-deux-guerres explique dans son rapport, la stagiaire Andréane Nadeau, sont apparues chez nous des constructions résidentielles faisant appel à des formes et à des matériaux peu ou pas utilisés jusqu’alors
Lire la suiteTel un vieil arbre qui illustre et raconte par sa sage présence, le temps qui permet à une forêt d’être, l’édifice qu’on appelle aujourd’hui Vieux Séminaire de Saint-Sulpice, est l’une des rares constructions nées au XVIIe siècle, qui ont traversé les ans pour nous mettre en lien direct avec les débuts de l’établissement français sur cette île de Montréal dont les Sulpiciens deviennent les seigneurs en 1663, le demeurant jusqu’au XIXe siècle et l’abolition de ce régime qui marqua le territoire.
Lire la suiteL’APMAQ désire créer un inventaire informatisé de maisons anciennes de ses membres. Le but principal est de nous aider à identifier et à documenter ce patrimoine immobilier afin de mieux le protéger. Depuis plusieurs années l’APMAQ rêve de ce projet. La technologie nous permet maintenant de passer à la réalité.
Lire la suiteFrançois Cliche, membre de l’APMAQ, a remporté le Prix du patrimoine en Nouvelle-Beauce dans la catégorie « Porteurs de tradition ». Il est propriétaire de la Scierie-Menuiserie Alphonse-Cliche de Vallée-Jonction.
Lire la suiteSuite au succès de la première visite de l’APMAQ en 2015 et au lancement de son circuit patrimonial, la municipalité de Saint-Esprit est heureuse d’accueillir à nouveau les membres de l’APMAQ pour une journée patrimoniale riche en émotion et en contenu.
Lire la suiteSous la direction d’Anne-Marie Balac et de François C. Bélanger
Éditeur : Recherches amérindiennes au Québec, 307 p.
Il s’agit de la toute première publication d’envergure sur le patrimoine archéologique montréalais, réalisée par des archéologues professionnels qui explorent les sols de la ville depuis une quarantaine d’années afin d’y trouver les traces des populations humaines anciennes.
Lire la suiteUne journée riche en couleur locale à Saint-Damien-de-Buckland dans la région de Bellechasse. Cette année, la congrégation de Notre-Dame du Perpétuel Secours célèbre son 125e anniversaire. Deux membres de l’APMAQ de la région sont désireux de nous faire apprécier le patrimoine résidentiel légué par ces religieuses. On vous propose une visite du couvent, de sa chapelle et de la Maison Souvenir, une résidence exemplaire du début du 20e siècle, et du musée privé de la Congrégation.
Lire la suiteLe choix de ce titre s’explique par l’inscription à notre programme 2017 de quatre activités qui sortent quelque peu des habitudes de l’APMAQ.
Au printemps et à l’automne, deux ateliers se dérouleront non pas en salle de conférence, c’est-à-dire hors contexte, comme cela a été le cas jusqu’à maintenant, mais dans une maison ancienne ou dans l’atelier d’un artisan. L’animateur procédera à des travaux de restauration nécessaires et commandés par les propriétaires. Il va sans dire qu’en raison de l’exiguïté des lieux, le nombre de personnes admises sera limité. Les détails de ces activités se trouvent en page 13. Nous évaluerons la pertinence de cette formule expérimentale selon les commentaires des participants.
Lire la suiteFrance Girard, chargée de projet architecture et patrimoine, Conseil des métiers d’art du Québec
Reproduire à l’identique les portes d’origine de votre maison centenaire ? Restaurer un vitrail du début du 19e siècle? Fabriquer les ornements architecturaux de votre façade tout en respectant la valeur historique du bâtiment ? Ces travaux spécialisés nécessitent un savoir-faire et la maîtrise des techniques traditionnelles souvent rares et difficiles à trouver. Ce qui représente souvent un véritable défi.
Lire la suiteMardjane Amin, consultante en patrimoine pour l’Héritage canadien du Québec
Pendant longtemps, les moulins artisanaux ont constitué des lieux de production et de résidence pour la famille du meunier et un point de repère majeur pour les sociétés. Ils jouèrent ainsi un rôle socio-économique prépondérant au sein des communautés. Le moulin banal des Éboulements (Charlevoix), construit en 1790, ne fit pas exception à la règle. Il figure en effet aujourd’hui parmi les ultimes moulins du Québec encore en activité, et le dernier encore habité par son meunier.
Lire la suiteLe 14 octobre dernier, Action Patrimoine en collaboration avec l’Association internationale pour la préservation et ses techniques (APT) organisait une conférence sur le bardeau de bois. Cette activité coïncidait avec le lancement d’un guide technique intitulé Toit. Bois. Bardeau., préparé par deux chercheurs du Centre de conservation du Québec, Patrick Quirion et Mireille Brulotte.
Lire la suiteCe qu’on appelle « Mid-Century Modern » est ce qui caractérise l’architecture et le design d’après-guerre, principalement ceux des années 50 et 60. Il suit l’art déco et se prolonge dans les années 60. Inspiré du mouvement Moderniste du début du siècle et de l’école du Bauhaus, c’est en fait une philosophie basée sur les besoins, la fonctionnalité, le respect de l’environnement et l’intégration dans celui-ci1. L’architecture et le design « Mid-Century Modern » se caractérisent par un minimalisme : simplicité dans les formes et absence de décoration inutile.
Lire la suiteConstituée après l’organisation de deux éditions du Festival Vivre le patrimoine!, la coopérative Passerelles regroupe des jeunes professionnels issus de différents milieux et ayant une passion commune : le patrimoine. Nous nous donnons pour mission de valoriser le patrimoine par la recherche, la sensibilisation et la diffusion, tout en développant des projets à caractère festif, créatif, novateur et rassembleur.
Lire la suiteQuand Sainte-Anne rime avec histoire. Cette année Sainte-Anne-de-la-Pérade fête ses 350 ans. Quelle belle opportunité de renouer avec ses racines. C’est pourquoi un projet est né de la passion d’une équipe de citoyens pour l’histoire du village. Il s’agit de l’élaboration de deux jeux de cartes, l’un portant sur nos personnages célèbres et l’autre sur le patrimoine bâti. Grâce à la ténacité de quelques bénévoles, des centaines de photos ont été analysées afin de choisir les plus significatives.
Lire la suiteVoici un livre historique qui traite d’un sujet hors du commun : les villes de compagnies. Comprenant 200 photographies et de courts textes provenant de sources d’archives reconnues, Dany Côté nous fait découvrir ces agglomérations urbaines d’une autre époque. À la fin du XlXè siècle, le bois et l’eau, deux ressources naturelles abondantes permettent l’implantation de multiples usines tant au Saguenay qu’au Lac-Saint-Jean.
Lire la suiteToutes les formes de beauté fascinent. Même les bébés sont attirés très tôt par la beauté de certaines personnes (petites ou grandes), par celle des fleurs et des jardins ou celle de charmants petits animaux. « Qu’il est chou » dit ma petite-fille à maintes occasions.
Lire la suiteLa maison Félix Martin fut un carrefour important au cœur d’un noyau industriel. Cette maison en déclin de bois de style Second Empire fut construite en 1886 par Félix Martin, un maître-menuisier de Mont-Saint-Hilaire.
Lire la suiteLors de la célébration du dixième anniversaire du prix Thérèse-Romer au Manoir Maplewood à Waterloo, le dimanche 18 octobre 2015, l’association Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ) a remis son prix à Marc Laurin et à Linda Landry pour la restauration de la maison Bender à Montmagny.
Lire la suiteLa tenue de l’assemblée générale est l’occasion de se pencher sur l’année écoulée et de tenter d’en rappeler quelques points forts. Où en est la sauvegarde du patrimoine en cette fin de 2016 ?
Les derniers mois ont vu notre gouvernement entreprendre un renouvellement de la politique culturelle québécoise. Cette initiative, incluant le patrimoine, n’a pas été sans susciter de nouveaux espoirs chez tous ceux qui ont à cœur la sauvegarde de nos maisons anciennes. L’APMAQ y a pris une part active en rappelant des positions maintes fois exprimées mais hélas toujours d’actualité.
Lire la suiteL’histoire de la maison Couët débute en 1756. Le 11 octobre, Germain Beaudoin achète la terre sur laquelle, en 1769, son fils Germain construira la maison Couët. Elle aura appartenu à quatre générations de Beaudoin de 1769 à 1828, puis à quatre générations de Couët, de 1828 à 1992. Suite au déménagement de Dame Yvonne Couët, la maison Couët se retrouva inhabitée pendant 12 années, soit de 1984 à 1995 avant d’être rachetée par les Tardif et sauvée de la démolition.
Lire la suiteAprès sa construction en 1908 selon un plan populaire du département de l’Instruction publique, « la petite école de rang de Saint-Henri» d’un étage de 20’x30’ a changé de vocation à deux reprises. En 1962, les autobus jaunes la privent de ses élèves; elle est vendue aux enchères pour 600$. Elle devient alors un chalet d’été pour une famille de Lévis et un refuge pour motoneigistes en hiver. Trente ans plus tard, nous en prenons possession pour en faire une résidence secondaire.
Lire la suiteC’est une grande résidence de pierre de taille, en plein cœur du noyau villageois de Sainte-Geneviève, non loin de l’église, située boulevard Gouin ouest, à Montréal. Elle a été construite en 1845 par Narcisse Prévost, maître maçon, pour John Lewis Forbes, médecin, et sa femme, Esther Testard de Montigny.
Lire la suiteLes Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec honorent chaque année des personnes s’étant illustrées dans le domaine de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine bâti et de son environnement. L’association félicite chaleureusement Richard Pedneault et Micheline Frenette, lauréats de l’édition 2016 des prix Robert-Lionel-Séguin et Thérèse-Romer respectivement.
Lire la suiteArthur Plumpton, ingénieur, photographe et résident de l’Île d’Orléans
L’architecture vernaculaire existe-elle encore au Québec ? Les bâtiments inspirés par les modèles français des XVIIe et XVIIIe siècles se font de plus en plus rares dans le paysage québécois. En existe-t-il encore aujourd’hui des exemples construits à l’identique et même d’autres, des « palimpsestes », dont des éléments nouveaux se sont surimposés à des restes d’une époque antérieure ? Du VIIe au XIIe siècle, les moines copistes ont effacé et réutilisé d’anciens manuscrits; ce sont de fait des palimpsestes.
Lire la suiteÀ l’occasion de l’Assemblée annuelle tenue au Monastère des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec, les membres ont eu le privilège de visiter la maison occupée, au cours des deux dernières années de sa vie, par notre historien national François-Xavier Garneau (1809-1866). Construite en 1862 par Joseph-Ferdinand Peachy (1830-1903), alors un des principaux architectes de la ville de Québec, à l’angle des rues Saint-Flavien et Couillard, cette maison est ouverte occasionnellement au public.
Lire la suiteLes 12 et 13 novembre dernier, une cinquantaine de membres de l’APMAQ ont tenu leur Assemblée générale annuelle au monastère des Augustines, à Québec, un lieu historique national maintenant légué par les religieuses à la population sous la forme d’une fiducie d’utilité sociale pour assurer la pérennité de leur legs. Ce précieux patrimoine, témoin des tout débuts de la Nouvelle-France, nous rappelle le courage de trois religieuses de Dieppe embarquées sur une caravelle en 1639 pour fonder dans la colonie naissante un hôpital, l’Hôtel-Dieu de Québec.
Lire la suiteLa municipalité de Rivière-Ouelle et Ruralys ont reçu une mention spéciale lors de l’attribution du Prix du patrimoine au Bas-Saint-Laurent pour le projet de Désignation de paysage culturel patrimonial des secteurs de la Pointe-aux-Orignaux et de la Pointe-aux-Iroquois. Ce projet de Ruralys vise à faire reconnaître au niveau national la qualité exceptionnelle du paysage de ces secteurs. Ce « sceau de qualité » serait le premier octroyé au Québec, un peu comme le principe de désignation de l’UNESCO.
Lire la suiteLa Corporation Les Amis du presbytère de l’Acadie à Saint-Jean-sur-Richelieu a mérité une Mention spéciale du jury, de la part du Conseil du patrimoine religieux du Québec, dans la catégorie « Mise en valeur » dans le cadre du concours Les plus belles croix de chemin et calvaires du Québec. Le jury a tenu à souligner les qualités remarquables et originales du projet des Amis du presbytère. Ce concours est un projet rassembleur et mobilisateur qui a su créer un véritable effet d’entraînement : 54 dossiers étaient à l’étude pour la première édition en 2015.
Lire la suiteMagnifique, cette qualité de récit chez François Rémillard décrivant l’histoire de 40 belles demeures anciennes de l’île de Montréal ainsi que celles de personnages éminents les ayant construites ou y ayant habité!
Magnifiques aussi ces 250 photos prises par Brian Merrett et qui ont permis d’avoir accès à des intérieurs de maisons inaccessibles autrement au public!
Lire la suitePlusieurs livres ont été consacrés à la ville de Québec, mais en voici un qui se démarque en proposant des sujets insolites qui ont fait l’objet d’une recherche historique et iconographique approfondie. Deux cents photographies illustrent cet ouvrage qui nous rappelle des événements ou des faits autrefois connus mais parfois enfouis dans notre mémoire. Par exemple, qui se souvient des péripéties qu’ont connues les monuments de Wolfe depuis 1780?
Lire la suiteLe patrimoine sera intégré à la politique culturelle renouvelée entreprise par le ministère de la Culture et des Communications il y a quelque temps. Une vaste consultation est en cours à cet effet. L’APMAQ, comme lors de la préparation de la Loi sur le patrimoine, y a participé par la soumission d’un mémoire. Au moment où on lira ces lignes, elle aura exprimé ses positions au ministre, M. Luc Fortin, qui a tenu à assister personnellement à toutes les audiences.
Lire la suiteL’assureur émet un contrat d’assurance à partir des déclarations faites par l’assuré à son courtier. Ces informations sont colligées dans un formulaire appelé « proposition d’assurance ». Les données contenues dans la proposition sont utilisées par l’assureur pour décider des éléments suivants :
Lire la suiteAnita Caron nous a quittés en juillet dernier nous laissant le souvenir
d’une femme fortement engagée en faveur de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine bâti
Pendant dix ans, elle a présidé aux destinées de l’APMAQ. Pour solennelle qu’elle soit, cette façon de dire les choses n’en est pas moins juste. Anita Caron a, pendant toutes ces années, veillé avec une méticulosité quotidienne à la bonne marche des activités de l’APMAQ tout en propulsant notre association vers un avenir plus bénéfique au patrimoine. Elle s’est investie sans compter ni les jours ni les heures et a ainsi contribué puissamment à faire de l’APMAQ ce qu’elle est aujourd’hui.
Lire la suiteLa notion d’esprit du lieu a été ravivée au cours des dernières décennies en étant appliquée aux édifices anciens et un peu plus vaguement au paysage, parfois à une agglomération. Historiquement, cette notion, susceptible de multiples interprétations, n’a pas été pensée en termes d’architecture, mais pour le paysage. Sa dénomination originelle, genius loci (le génie du lieu), emprunte à l’univers de la Rome antique l’évocation d’une entité tutélaire rattachée à un lieu donné.
Lire la suiteLors de la visite des membres de l’APMAQ à Warwick, le 29 mai dernier, deux imposantes résidences construites par des membres de la famille Baril au début du XXe siècle ont particulièrement retenu l’attention.
L’un des membres de cette grande famille s’est particulièrement illustré en léguant sa fortune à la collectivité warwickoise. C’est Philippe Rodolphe Baril, fils de Félix Baril, riche industriel et marchand de Warwick. P.R. Baril est né à Warwick le 12 novembre 1881. Avec son père et ses frères Lucien et Désiré, il participe à la création des manufactures de hardes et de la Warwick Overall Company.
Lire la suiteLa situation du patrimoine est toujours préoccupante au Québec malgré des années de sensibilisation par les organismes en patrimoine et la preuve bien établie que la préservation de la qualité architecturale et paysagère d’un milieu contribue à sa qualité de vie et à sa vitalité économique. Une vision éclairée à ce sujet manque cruellement dans beaucoup de municipalités.
Lire la suiteChaque maison a sa personnalité. Comme pour le profil d’un visage, le mur de pignon d’une maison ancienne nous la révèle, autant et même plus que les façades avec leurs lucarnes et leurs décorations plus récentes. Après trois siècles, le mur de pignon nous montre quelques modifications par rapport à son état d’origine mais les grandes lignes que leurs concepteurs avaient à l’esprit sont toujours présentes. On peut y lire la structure triangulaire rigide, élément unique en construction hérité des maisons médiévales en bois; ces dernières arboraient cependant un élément triangulaire plus fermé qu’on observe d’ailleurs dans les charpentes de la Grèce antique.
Lire la suiteDimanche, le 10 juillet dernier, le Ville de Saint-Ours accueillait les Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ). Le temps maussade qu’on annonçait s’est quand même retenu et nous avons pu parcourir très à l’aise le circuit patrimonial élaboré par Mémoires de Saint-Ours, un organisme sans prétention, chapeauté par la paroisse Immaculée-Conception de Saint-Ours, pour mettre en valeur son histoire et son patrimoine bâti conservés par des générations d’Oursois et Oursoises.
Lire la suiteRomain Becquet se doutait-il des charges qui l’attendaient en venant en Nouvelle France? Il a bien rempli son rôle de notaire royal. Quant à développer la seigneurie qui lui avait été concédée, ce fut un échec; faute de la mettre en valeur, sa possession seigneuriale lui fut retirée. En décédant à Québec le 20 avril 1682, il laissa deux jeunes orphelines.
Lire la suiteCette histoire de la sculpture étalée sur deux siècles est l’œuvre de deux spécialistes, soit Claude Payer, restaurateur au Centre de conservation du Québec et Daniel Drouin, conservateur de l’art ancien au Musée national des Beaux-Arts du Québec. Elle remet en question certaines certitudes du passé et montre, comme jamais auparavant, les filiations entre les œuvres des sculpteurs de Québec, de Trois-Rivières, de Montréal et d’ailleurs. La créativité des grandes lignées d’artistes, telles les Levasseur, les Baillargé, les Cirier, les Liébert et les Quévillon est enfin reconnue à sa juste valeur.
Lire la suiteUne bonne nouvelle est toujours bienvenue. La sauvegarde du patrimoine ne nous en apporte pas aussi souvent qu’on le souhaiterait. Pourtant, cela est arrivé à deux reprises depuis la dernière parution de La Lucarne. En effet, nous avons appris que la maison Chénier-Sauvé de Saint-Eustache dont le sort nous avait causé de vives inquiétudes serait sauvegardée. Le Conseil municipal a décidé, en effet, que les réparations nécessaires seraient entreprises et que la maison de même que le jardin seraient restaurés.
Lire la suiteEn 2009, un projet-pilote intitulé La Clinique d’architecture patrimoniale en Chaudière-Appalaches (CAP CHA), programme d’aide-conseil en restauration patrimoniale, a été mis en place dans quatre MRC : Appalaches, Bellechasse, Lotbinière et Robert-Cliche. Ce projet-pilote (2010-2014) avait pour objectif d’aider les propriétaires de maisons ancestrales à mieux connaître les joyaux qu’ils ont en main. Il s’agissait aussi de les outiller pour qu’ils puissent adapter leurs maisons ancestrales à leurs besoins contemporains (recyclage, agrandissement, changement d’usage, restauration, entretien, etc.). Il s’agissait aussi de mettre en valeur ces maisons selon les règles de l’art en matière de restauration patrimoniale (Conférence régionale des élu(e)s, CRÉ 2010).
Lire la suiteLa maison Labelle fut construite vers 1850 et a été la demeure de la famille Labelle jusqu’en 1956, date où la maison et la terre furent vendues à un résident de Montréal. Ce dernier n’a jamais habité la maison ; sa priorité était d’exploiter la terre à des fins agricoles. Pendant 60 ans, la maison n’a pas ou très peu été entretenue.
Lire la suiteLe propriétaire qui a investi temps et argent dans la restauration d’une maison ancienne de plusieurs décennies, voire de plusieurs siècles, se fait un devoir de la maintenir dans un état impeccable. Difficile de comprendre pourquoi la majorité des assureurs hésitent à assurer ces résidences qui sont souvent en meilleur état que celles d’il y a à peine 30 ou 40 ans.
Lire la suiteLe samedi 23 avril, La Maison Girardin (arrondissement de Beauport) accueillait l’atelier-conférence « Restaurer les portes et fenêtres des maisons anciennes » animé par Alain Lachance, artisan ébéniste qui conserve pour son métier une passion indéfectible.
Lire la suiteUn lieu emblématique du Vieux-Québec, un havre de paix au cœur de la ville, le Monastère des Augustines vous invite à venir vivre une expérience hors du commun les 11 et 12 novembre prochain. Vous avez le choix entre une chambre authentique, une ancienne cellule de religieuse reconvertie avec son mobilier ancien ou une chambre contemporaine dans un décor épuré en harmonie avec le caractère patrimonial des lieux.
Lire la suiteDepuis le mois de mai dernier, Montréal peut admirer la première phase de CITÉ MÉMOIRE, une création originale techno-historique qui plonge les spectateurs au cœur de l’histoire de la ville et les invite à explorer le passé par le biais d’une soixantaine de points d’intérêt ainsi qu’une vingtaine de tableaux dans le Vieux-Montréal et le Vieux-Port.
Lire la suiteVoici un livre qui témoigne du dynamisme dont firent preuve six peintres issus de la bourgeoisie anglophone, surtout montréalaise : William Brymner, Maurice Cullen, James Wilson Morrice, Edmund Morris, William Cruikshank, Edmond Dyonnet ainsi que l’écrivain Paul Lafleur. Installés pendant dix ans à Beaupré, ils ont été fascinés par la qualité des sites et par les pratiques des paysans inscrits dans un passé mythique, conjuguant traditions, habitat et mode de vie authentique.
Lire la suiteDes maisons, des rues, des quartiers qui ont une histoire à raconter ; des photographies d’époque souvent jumelées à des contemporaines qui illustrent la transformation de la ville ; une narration qui invite à la promenade à pied ou dans son fauteuil ; des circuits qui nous amènent du moulin de « la pointe claire » au village de la Pointe-aux-Trembles, du quai Alexandra dans le Vieux-Port au quai de la rue L’Archevêque sur la rivière des Prairies : voilà un bref aperçu du contenu de ce nouvel ouvrage que nous recommandons sans aucune hésitation. Ses courts textes sont tirés des chroniques dominicales du Centre d’histoire de Montréal publiées dans le Journal de Montréal.
Lire la suiteLa date de construction de notre maison se situe officiellement entre 1830 et 1850. Ceci dit, un de nos voisins, un vieux monsieur natif de Beaupré, est sûr et certain que la maison a été bâtie en 1832. C’est une hypothèse soutenue par la chaîne de titres, le plus ancien remontant à 1835. Le recherche sur les origines de la maison n’est pas terminée.
C’est bizarre, mais l’histoire de cette maison est moins connue que celle des autres vieilles maisons dans les environs. C’est comme si la maison avait été oubliée : il faut dire qu’elle avait été bien délaissée par les anciens propriétaires. À notre connaissance, la maison ne figure dans aucune publication patrimoniale de la Côte-de-Beaupré.
Lire la suiteJ’étais loin de m’imaginer que je posséderais un jour une maison de pièces sur pièces à queues d’aronde! Pour partager cette fabuleuse expérience, je vous présente ce premier article d’une série de trois portant premièrement sur la découverte de cette maison, suivie de sa restauration/reconstruction et finalement sa finition intérieure et extérieure. Je fais donc l’acquisition à l’été 2011 d’une vieille maison dans un milieu rural à Saint-Jacques-le-Mineur, avec un intérêt « rationnel » principalement pour la valeur du terrain, à proximité de Montréal et de St-Jean-sur-Richelieu. Malgré les évaluations pessimistes d’experts quant à la maison, je nourris l’espoir de pouvoir la restaurer. Déjà des caractéristiques externes éveillent mon attention et font référence à la maison d’esprit français comme le très faible exhaussement, les proportions de la maison, les petites ouvertures asymétriques, l’absence de lucarne, le toit pentu à deux versants droits et sans avant-toit, les rives des versants débordant peu des pignons.
Lire la suitePour faire suite au premier article paru dans le numéro d’hiver 2015-2016 de La Lucarne situant cette maison vers la fin du 18e siècle, nous ferons ici la description des différentes étapes de sa restauration.
Cette maison de trente pieds par vingt-quatre pieds dotée d’un toit pentu de 52 degrés avait été recouverte au fil des années de plusieurs couches de matériaux divers qui camouflaient son véritable état. Le curetage s’est effectué à l’automne 2011 et s’est poursuivi à l’intérieur pendant l’hiver. Des pièces majeures devaient être réparées ou remplacées : la base de la maison (sole) qui avait malheureusement été enterrée ainsi que les pièces sous les fenêtres et des pièces intermédiaires à coulisses étaient pourries; l’humidité de la cave de pierre sur terre battue avait aussi atteint les extrémités des lambourdes. Des pièces avaient même été coupées à deux endroits à la scie mécanique pour tenter d’installer une porte patio. Le carré de la maison avait une déviation de quelques degrés dont il faudra tenir compte lors du remontage.
Lire la suiteLe choix de la finition intérieure lors d’une restauration doit être mûrement réfléchi. La restauration exige de respecter, autant que faire se peut, les indices observés lors du curetage. Voici donc comment nous avons reconstitué l’intérieur de cette maison tel qu’il était au tournant du 19e siècle.
Comme la maison avait été démontée en entier avant d’être reconstruite, il a été plus facile de nettoyer à la main et avec précaution toutes les pièces de la maison. Les poutres de pin moulurées d’un talon et les larges madriers qui constituaient les plafonds n’avaient jamais été peints : un nettoyage supplémentaire à la laine d’acier a permis de retirer la suie laissée par les feux ouverts et redonner la patine dorée du pin oxydé par le temps tout en permettant d’ entrevoir les subtiles traces laissées par les coups de rabot de la main de l’artisan. Les larges madriers des planchers sont laissés tels qu’ils étaient à l’origine, sans autre finition. Ils seront protégés par des tapis tressés et crochetés, comme il était d’usage autrefois.
Lire la suiteAu cours des dernières semaines, nos journaux ont accordé et, à juste titre, une attention inhabituelle à différents dossiers portant sur des lieux patrimoniaux en danger. Ce qu’on a lu dans la presse ne donne cependant qu’une petite idée de la menace. Notre Comité de sauvegarde est inondé de dossiers du même genre. L’énumération des cas serait hélas trop longue. Plusieurs types de patrimoine bâti, églises, maisons familiales, complexes administratifs ou commerciaux, sont touchés et, bien que le degré de la menace varie d’un cas à l’autre, la situation est alarmante. À titre d’exemple, mentionnons la maison Chénier-Sauvé de Saint-Eustache qui, en plus de son incontestable valeur patrimoniale, nous tient particulièrement à coeur comme lieu de naissance de l’APMAQ. Or, le sort de cette maison suscite présentement de grandes inquiétudes.
Lire la suiteLe téléphone sonne… comme il sonne de temps à autres pour des renseignements concernant le presbytère de L’Acadie, ses visites guidées, etc.
Un appel parmi tant d’autres? Non, pas vraiment! Une équipe de tournage dont je ne sais encore rien, demande à visiter le bâtiment de 1822 aux allures de « manoir seigneurial », comme c’est arrivé par le passé pour certaines productions tournées ici comme par exemple Aurore (2005). On me parle d’une grosse production, le retour du célèbre « Séraphin Poudrier » (!) « Quoi?!? Refaire la série Les belles histoires des pays d’en haut malgré tout ce qui a déjà été fait sur le sujet?!? » Oui!
Lire la suiteAutomne au Manoir Maplewood de Waterloo. Dorées, légères, les feuilles virevoltent au soleil. À l’intérieur, sous les dorures du plafond, une mer de visages souriants m’entoure. Je suis l’invitée au dixième anniversaire de la remise du Prix Thérèse Romer. Ça me fait tout chaud — et tout drôle au coeur.
Lire la suiteLa Société d’Histoire de Warwick vous invite avec beaucoup de fierté à venir visiter le patrimoine bâti exceptionnel de la petite ville de Warwick située dans la région des Bois-Francs au Centre-du-Québec.
En tant qu’explorateurs de belles régions, vous réaliserez que la Ville de Warwick est une véritable cité-jardin, c’est-à-dire un endroit formidable où une ville accueillante et prospère, côtoie une campagne riche et dynamique!
Lire la suiteIssue de la seigneurie concédée par Louis XIV en 1672 au capitaine Pierre de Saint-Ours du régiment de Carignan-Salières, Saint-Ours devient en 1866, la plus petite ville du Canada.
Dès les XVIIIe et XIXe siècles, la rivière Richelieu est une voie de commerce privilégiée pour le transport par bateaux, à partir des nombreux quais. La structure linéaire des rues de Saint-Ours révèle la forme allongée des concessions d’origine, donnant un accès à l’eau.
Lire la suiteLors de votre visite du 28 août 2016, vous aurez l’occasion de traverser 300 ans d’histoire en visitant la troisième église de Saint-Henri et d’y découvrir les sculptures de Jobin et la collection de toiles des frères Desjardins. Vous pourrez aussi visiter la Maison Couët, datant de 1769, ses jardins et ses dépendances, témoins de notre patrimoine rural traditionnel. Vous serez aussi amenés à visiter une magnifique école de rang restaurée dans le respect de son histoire.
Lire la suitePendant ses années à la mairie de la Ville de Québec (1989 – 2005), Jean-Paul L’Allier s’est taillé une réputation d’administrateur de grand talent et de visionnaire. Il a entrepris des travaux ambitieux qui sont reconnus comme étant une contribution importante au développement de Québec. Homme de culture, maire sensible aux défis de l’urbanisme, il a su mettre en valeur le patrimoine de cette ville riche de quatre cents ans d’histoire. Ses réalisations démontrent bien que le patrimoine n’est pas un fardeau au plan financier. Au contraire, il peut servir de levier au développement économique.
Lire la suiteLes auteurs Sylvain Daignault, de La Prairie, et Paul-Yvon Charlebois, de Châteauguay, ont récemment publié un nouvel ouvrage intitulé L’ìle Sainte-Hélène avant l’Expo 67. Fruit d’une recherche de plus de six ans, ce livre, dont la rédaction a nécessité près de deux ans de travail, raconte le passé de cette île qui fut l’hôtesse de l’Exposition universelle de Montréal en 1967, important événement dont on soulignera prochainement le cinquantenaire.
Lire la suiteIl est facile, hélas, d’observer la lente disparition du patrimoine agricole dans nos paysages ruraux. À moins que ces bâtiments en bois, grandement délabrés, ne soient restaurés et réhabilités dans un avenir rapproché; il sera de plus en plus difficile, alors que l’agriculture est en mutation, de trouver la motivation nécessaire à la conservation de cette ressource identitaire importante pour le Québec. Notre génération, ainsi que celle qui suit, sauront-elles réagir à temps pour assurer la pérennité d’un patrimoine rural québécois vieux de 400 ans?
Lire la suiteLa Beauce, ce n’est pas seulement les « p’tits gâteaux Vachon », mais aussi les inondations !
En avril 2014 à Vallée-Jonction, plus spécialement à la Scierie-menuiserie Alphonse-Cliche (que plusieurs d’entre vous ont visitée lors de la tournée du 24 mai dernier), la rivière Chaudière commence à « sortir de son lit » et les préparatifs s’amorcent : surélever tout l’inventaire de bois sec, les moteurs les plus bas et l’appareillage électrique qui seront inondés s’ils demeurent à hauteur du plancher, autant dans la menuiserie, l’atelier de planage, la scierie, que dans l’ancienne chaufferie. Le niveau de l’eau finira par atteindre plus de trois pieds au rez-de-chaussée… niveau jamais atteint depuis le dimanche de Pâques de 1982!
Lire la suiteRetracer l’histoire d’une maison, c’est aussi découvrir ceux qui l’ont habitée. C’est ce que j’ai entrepris de faire après avoir occupé et rénové pendant quarante ans la même maison ancestrale dans le chemin du Chicot à Saint-Eustache.
La première partie de la maison construite d’une charpente de pièces sur pièces équarries à la hache et assemblées par des tenons et mortaises fut construite entre 1820 et 1840, selon les actes notariés consultés. Cette partie mesurait 26 pieds par 22 pieds érigée sur un solage de pierres de plus de 30 pouces d’épaisseur. Une rallonge de 12 pieds par 26 pieds, rajoutée vers 1860, a dû faire office au début de cuisine d’été.
Lire la suiteD’où me viennent cette fascination et cet intérêt grandissant pour le passé? Peut-être d’un lointain ancêtre bâtisseur… qui sait?
Je me rappelle avoir réalisé, à l’âge de 13 ans, une maquette de la Maison Côté (1870) à Château-Richer, calquée d’un livre trouvé à la bibliothèque du coin. Je me souviens du soin que j’y ai apporté, comme les bâtisseurs à l’époque, en particulier à la toiture en tôle à la canadienne et aux chambranles des fenêtres. Une vraie fierté! Par contre, j’ignore la raison et le contexte de cette initiative.
Lire la suiteUn ami cher à l’APMAQ nous quittait le 30 septembre 2015. Passionné de patrimoine bâti autant que de politique, on peut compter Pierre parmi les pionniers de l’APMAQ. C’est dans l’ancienne demeure de Jean-Olivier Chénier, patriote (1837-1838) puis de Paul Sauvé, premier ministre du Québec (1959-1960), que fut fondée l’APMAQ en 1981. Thérèse Romer et son époux avaient acquis au début des années 1970 cette maison historique, bordée par la rivière au Chêne, donnant vue sur les deux clochers de l’église historique de Saint-Eustache.
Lire la suiteCet album souvenir a été conçu par des bénévoles du Comité du 100e anniversaire de Roxboro. Les premières pages ont d’ailleurs été assemblées dans un esprit festif avec de nombreuses photos des différentes célébrations qui ont eu lieu tout au long de l’année 2014. Les auteurs se servent de la chronologie des événements marquants de l’histoire pour remonter jusqu’au moment de l’incorporation de la ville, le 19 février 1914. Ils racontent les grands espoirs des fondateurs qui prévoyaient l’expansion du territoire montréalais jusqu’au nord du boulevard Gouin. Malheureusement, la guerre et la récession ont retardé le développement tant espéré jusqu’en 1945.
Lire la suiteVoici un récit historique qui se lit comme un roman. L’auteur, Gaston Cadrin, a consacré plusieurs années à découvrir la petite histoire quotidienne des gens ordinaires durant les grands événements de notre histoire. On parle rarement de la rage incendiaire de Wolfe, de la vie de couple de la Corriveau, de l’arrivée des Allemands en 1776 pour combattre les troupes américaines en rébellion et de l’appui aux révolutionnaires qui paraissaient porteurs d’avenir pour plusieurs Canadiens.
Lire la suiteTrois activités importantes ont ponctué l’automne de l’APMAQ. Il y eut d’abord notre congrès, en forme abrégée, à Trois-Rivières, le dimanche 20 septembre, au cours duquel le prix Robert-Lionel-Séguin a été décerné, puis un repas gastronomique au bénéfice de l’APMAQ qui eut lieu au magnifique Manoir Maplewood de Waterloo suivi, le lendemain, de la célébration du 10e anniversaire du prix Thérèse-Romer en présence et avec la participation de madame Romer. Les trois activités ont connu un vif succès auprès des participants.
Lire la suiteL’APMAQ, fondée en 1980, fête donc cette année ses 35 ans. Notre association fait partie des sept organismes en patrimoine qui célèbrent également cette année un anniversaire important. Au cours des années soixante-dix, la population prend conscience de la valeur de son patrimoine et constate en même temps que des menaces pèsent sur son avenir, ce qui sera le ferment à l’origine de la création de plusieurs groupes de défense et de valorisation du patrimoine.
Lire la suiteLes progrès technologiques ne connaissent pas de trève et l’APMAQ tient à en suivre le rythme. C’est ainsi que notre site web a été entièrement revu au cours des derniers mois et que nous l’inaugurerons cet automne. Dorénavant, on pourra s’inscrire à l’APMAQ et à ses activités et s’acquitter des paiements requis par voie électronique. De son côté, le secrétariat aura la possibilité de communiquer instantanément, avec tous les membres, en recourant à une seule manœuvre technique. Ceci ne pouvait pas se faire jusqu’à maintenant et présente de grands avantages au plan de la gestion.
Lire la suiteLa maison Médéric-Beaudoin de Laval est spécialisée dans l’ébénisterie traditionnelle depuis 1930. L’activité principale de l’atelier, d’abord vouée à la réparation de meubles anciens, s’est orientée graduellement vers la reproduction de meubles anciens d’une qualité exceptionnelle.
Édouard Beaudoin a nourri très jeune une passion pour le travail du bois, dont la sculpture. Son père, Médéric, cultivateur de métier, ouvrait en 1930 un petit atelier où, en réparant de vieux meubles, il développa une grande connaissance du patrimoine mobilier.
Lire la suiteEn 2013 et 2014, La Lucarne a publié deux articles sur la démolition de la maison ancestrale de la famille Sainte-Marie : La Prairie dit au Revoir à son passé! Il s’agissait d’un bâtiment et d’un site unique à La Prairie associé à une famille de souche, une perte irremplaçable pour les générations futures.
Lire la suiteUne maison, c’est comme un humain: quelquefois solide, quelquefois plus fragile, vulnérable, quelquefois debout à un âge vénérable. Certaines sont « en péril »; elles ont besoin d’amour et de soins, d’autant plus qu’avec le temps, on les remarque de moins en moins. On passe dans un coin familier sans vraiment les voir; un jour, une maison plus que centenaire disparaît et c’est là que l’on se dit: « Qu’est-ce qui a changé » ? Il me semble que… non, ce n’est pas vrai ! Elle n’y est plus ! J’aurais donc dû…
Lire la suiteNous avons été témoins de plusieurs avancées en patrimoine depuis la création d’Héritage Montréal, il y a 40 ans, à une époque où des quartiers complets disparaissaient sous les pics des démolisseurs. La perception du patrimoine est passée de la notion de monument à un concept plus contemporain de paysage urbain vivant. Dans cette mouvance sont aussi apparus de nouveaux outils de communication qui permettent de créer des forums d’action dynamiques et collectifs favorisant une participation accrue de la communauté dans des projets de réhabilitation et de mise en valeur du patrimoine.
Lire la suiteDès le début de la colonisation, la priorité du colon est de construire un toit pour héberger sa famille, contre les rigueurs de nos hivers. Même dans ces conditions rudes et difficiles, les habitants ont démontré un intérêt à décorer leurs maisons. Étaient-ce que les longues périodes hivernales et le fait d’être « encabanés » qui leur donnaient le temps et le goût d’enjoliver les demeures? Ou bien la hiérarchie sociale moins contraignante dans ce nouveau pays permettait-elle à tous de s’offrir un peu de luxe?
Lire la suiteLa maison que le sénateur A.B. Foster fit construire en 1865 pour y loger sa famille et ses amis est un joyau. Cet homme très riche et de bon goût était un magnat du chemin de fer. Il vécut dans son manoir jusque dans les années 1880. Sa propriété est passée aux mains de la congrégation des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, ou elles vécurent de 1883-1969. Dans cette belle demeure, on éduquait les jeunes filles de bonne famille de la région et d’ailleurs car la formule du pensionnat y était appliquée.
Lire la suiteLe dimanche 28 juin, Saint-Esprit accueillait l’association des Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ). Malgré une température froide et pluvieuse, plus de 80 personnes provenant de partout au Québec ont pu contempler la beauté de Saint-Esprit et constater l’accueil chaleureux des spiritois et spiritoises.
Lire la suiteLe couvent qui fait l’objet de cet ouvrage a été dirigé par les sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie de 1883 à 1969 période au cours de laquelle celles-ci ont éduqué plusieurs générations de jeunes filles de Saint-Roch-de-l’Achigan et de la région. Suite au départ des religieuses, l’édifice a été laissé à l’abandon pendant une longue période et a été sauvé in extremis en 2009 lorsque la municipalité s’en est portée acquéreur.
Lire la suiteCela peut vous sembler bizarre, n’est-ce pas? Je me présente, Madame Claire Julien! À l’achat de cette maison résidentiel et commerciale ordinaire en 1999 situé sur une rue principale dans le comté de Joliette, l’année de la construction étant inconnu pour l’avant de la bâtisse, mais pour la rallonge et le sous-sol cela furent construits en 1963. Je ne m’attendais surtout pas à découvrir un secret si bien caché grâce à des petites souris!
Lire la suiteIl y a déjà quelques années, l’APMAQ s’est engagée dans un cycle de changements. L’organisation des visites a fait l’objet d’une révision, La Lucarne se présente sous un jour nouveau, le site web est en voie de transformation ce qui facilitera notre gestion quotidienne, l’APMAQ a adhéré au programme Mécénat Placements Culture du Québec ce qui ouvre une avenue prometteuse quant à notre financement ; cette dernière remarque vaut pour les activités thématiques elles aussi mises en place tout récemment. Toujours sur cette lancée, c’est au tour de notre congrès de connaître une cure de rajeunissement. Tenant compte des suggestions de nos membres, nous vous proposons, en 2015, une rencontre qui, pour être plus brève que par le passé, n’en sera pas moins dense.
Lire la suiteLa dendrochronologie est l’étude de la variation interannuelle des cernes de croissance des arbres. Dans un arbre, la largeur des cernes est influencée par le degré de précipitation, l’ensoleillement, la température, la nature du sol et certaines autres conditions du milieu. L’analyse des variations de croissance d’une année à l’autre permet de distinguer des patrons diagnostiques communs aux arbres d’une même localité.
Lire la suiteDepuis 2012, les restaurateurs de l’atelier du bois du Centre de conservation du Québec portent une attention particulière aux peintures traditionnelles à l’huile de lin, celles-ci répondant à plusieurs impératifs de la protection des éléments architecturaux extérieurs en bois : adhérence, flexibilité, durabilité, pénétrabilité et perméabilité à l’humidité.
Une procédure détaillée est ici proposée aux Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec afin qu’ils puissent tirer le meilleur parti de cette peinture.
Lire la suiteDans le précédent numéro de La Lucarne, Austin Reed nous a présenté certains outils manuels anciens pour le travail du bois. A cette époque, c’est le tour de main et l’habileté du menuisier maniant ces rabots et bouvets qui sont garants du résultat final. Toutefois, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Montréal se développe à la vitesse grand « V » et les nouveaux quartiers résidentiels1 ne veulent pas être en reste avec les quartiers chics ; ils souhaitent attirer la clientèle avec une architecture qui se démarque.
Lire la suiteEn ce dimanche 29 mars, les astres étaient alignés pour l’association Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ) qui tenait une activité de financement sur la route d’Argentenay, à Saint-François.
Un ciel aux couleurs du printemps, un soleil éclatant, mais encore suffisamment de neige pour profiter d’un hiver qui résiste à sa disparition et la douce chaleur de la maison patrimoniale de Michel Gauthier qui nous attend au bout du chemin.
Lire la suiteSaint-Denis-sur-Richelieu enchante par sa beauté. Situé sur la rive droite de la majestueuse rivière Richelieu, il offre plusieurs percées visuelles sur cette rivière qui a vu naviguer Champlain.
Son patrimoine religieux a de quoi charmer le visiteur le plus curieux : une église grande comme une cathédrale qui cache un bâtiment raffiné des années 1792-1796 derrière une façade Beaux-Arts.
Lire la suiteMa petite patrie ? C’est sans conteste le Vieux Saint-Eustache — entouré de ses rangs et montées rurales. J’y ai vécu près du tiers de ma vie. C’était à une époque où on découvrait les villages environnants en vélo. Où prospéraient les grandes fermes laitières, les érablières avec leurs cabanes à sucre, les vergers de Saint-Joseph-du-Lac aux pommiers embaumés de fleurs.
Lire la suiteLes trains filent et défilent et les gares en sont les ports d’attache tout au long de leurs trajets, toujours et encore plus loin… c’est l’histoire d’une de ces gares qui a connu plusieurs usages, plusieurs histoires. Hier encore, elle servait de lieu d’accueil en pays canadien et de « route » de transport de marchandises vers les États-Unis.
Lire la suiteLe village de Sainte-Pétronille, « à la proue de l’Île d’Orléans », figure parmi les membres fondateurs de l’Association des plus beaux villages du Québec, et pour cause. Les premières pages de ce récit historique sont consacrées à la description de cette partie unique de l’Île, de son site exceptionnel et des panoramas grandioses qui s’offrent au visiteur selon l’endroit où il se trouve. Sa topographie l’a toujours distingué de la vocation agraire du reste de l’Île et son développement se lit comme un roman avec ses modestes débuts et ses drames particuliers, incendies, conflits, trahison, violence.
Lire la suiteLe Centre d’histoire de Montréal vient de remporter, en avril 2015, le prix d’excellence de l’Association des musées canadiens (AMP), catégorie recherche, pour le livre Quartiers disparus (2014). Cet ouvrage retrace l’histoire du Red Light, du Faubourg à m’lasse et de Goose Village (ou Victoria Town, situé à l’ouest vers le pont Victoria). Tous ces quartiers furent en partie ou totalement emportés dans la fièvre de modernisation qui frappa Montréal et le Québec de la fin des années 50 à la fin des années 60, époque dite de « la révolution tranquille ».
Lire la suiteComme vous venez de le constater en prenant connaissance de ce numéro, La Lucarne a franchi une nouvelle étape du moins pour ce qui est de sa présentation visuelle. En fouillant dans les archives de l’APMAQ, il est intéressant de voir les différents visages qu’a pris notre revue au cours des décennies. Chaque fois, elle tente de se mettre au goût du jour tout en demeurant ce qu’elle doit être, c’est-à-dire un recueil d’informations et de textes pertinents en ce qui touche le patrimoine. Certains de ces écrits émanent de personnes dont la compétence en matière de sauvegarde
est notoire alors que d’autres proviennent de passionnés qui, par intérêt personnel, ont acquis des connaissances précieuses qu’ils souhaitent partager avec nos lecteurs.
Il y a 375 ans cette année, trois Augustines quittèrent leur monastère en France pour débarquer à Québec afin d’y construire un hôpital en mesure de répondre aux besoins des autochtones et de quelque 300 colons français qui s’y étaient établis depuis l’arrivée de Champlain, en 1608.
Lire la suitePetit garçon, Stéphan Perron s’intéressait déjà aux vieilles choses, au désespoir de sa mère qui n’aspirait qu’à la modernité. « Cesse de vivre dans le passé! » lui sommait celle qui ne comprenait pas ce qui animait son fils. À 11 ans il dessinait sa première maison, à 21 ans il la construisait. Ce fut une maison d’époque dont il conçut le moindre détail, des moulures aux poteaux tournés, à la clôture de perches. Cette maison construite à Prévost existe toujours. Puis il retapa une maison en bois rond.
Lire la suiteTout au long des 18e et 19e siècles, de même qu’au début du 20e siècle, les bâtisseurs et artisans, n’ayant pas accès à la machinerie d’aujourd’hui, n’avaient d’autre choix que de travailler le bois à la main. Ces gens du métier, en maniant leurs outils avec dextérité et compétence, nous ont légué un héritage inestimable : nos belles maisons solides décorées avec goût. Indispensables pour l’artisan du bois, ses rabots l’étaient, bien sûr; des outils simples constitués essentiellement d’un corps (fût) en bois traversé par une lame en métal (fer) et de son coin (en bois, pour fixer le fer dans le fût). Leur fonction principale était d’aplanir (rendre lisse) la surface du bois, mais ces outils existaient en différentes formes et grandeurs selon les travaux précis à être exécutés.
Lire la suiteUn coup-de-poing est quelque chose de violent, une prise de conscience soudaine qui bouleverse tout. Prenons un exemple concret : la gare du Canadien Pacifique à Lacolle. Abandonnée depuis un long moment, elle trône tout au bout d’une rue. Placardée, inanimée, un fantôme de pierres, autrefois le centre névralgique d’une animation intense entre les deux frontières, le symbole de la richesse du pays. Pourrions-nous imaginer qu’un apprenti maçon y répare les joints qui s’effritent ou que des bénévoles, un plombier à la retraite, des étudiants en architecture, des ouvriers, apprentis, y emploient leurs expertises bénévolement?
Lire la suiteAncien président du Conseil d’administration de l’Amicale des anciens parlementaires du Québec, l’ex-député Pierre de Bellefeuille s’est vu attribuer le prix Jean-Noël Lavoie en décembre dernier. Il a reçu la distinction en présence de Thérèse Romer, sa conjointe. Depuis 1985, l’Amicale des anciens parlementaires du Québec remet annuellement deux prix dont le Prix Jean-Noël Lavoie afin d’honorer d’anciens parlementaires qui ont particulièrement marqué la vie démocratique du Québec. Le Prix Jean-Noël Lavoie est décerné à un ancien parlementaire qui s’est distingué pour son engagement auprès de l’Amicale et de ses membres.
Lire la suiteConstruite en 1730, et agrandie en 1734, la maison Drouin à Saint-François de l’Île d’Orléans a conservé en grande partie l’intégrité de la demeure rurale qu’elle était sous le Régime français. En effet, durant toutes ces années, la maison n’a subi que deux modifications majeures.
Lire la suiteLe sous-titre « L’urbanisation d’un quartier ouvrier de Montréal 1840-1930 » décrit bien le mandat que s’était donné Gilles Lauzon en nous faisant le récit peu banal de l’histoire de ce coin de la ville, qui a été façonné par la présence d’Irlandais catholiques, de protestants d’origine britannique et de francophones venus des campagnes environnantes.
Lire la suite« Le village de Pike River dont je veux parler et raconter l’histoire est situé sur la rivière aux Brochets, qui se verse quelques kilomètres en aval dans la baie Missisquoi du lac Champlain… » C’est sur ce ton intimiste que débute ce long récit qui décrit l’épopée d’une région entière où tout a commencé il y a au moins 5 000 ans, à l’époque où les Amérindiens occupaient le territoire. Au fil des ans, ce fut le théâtre de divers conflits et de grandes réalisations mettant en scène des seigneurs, des loyalistes, des francophones et des anglophones qui, à leur façon, ont laissé leurs traces.
Lire la suiteLe présent numéro de La Lucarne poursuit la réflexion entreprise précédemment sur les granges anciennes par Arthur Plumpton, ainsi que sur l’importance des arbres, pour une sauvegarde patrimoniale bien comprise, par Thérèse Romer. Vous découvrirez aussi un bel exemple de réutilisation d’un bâtiment ancien, celui du 1700 La Poste.
Lire la suiteNous sommes à la fin du 18e siècle. L’agriculture et l’architecture agricole sont à la veille de changements importants. Les premières habitations et bâtiments agricoles des 17e et 18e siècles s’inspiraient des constructions médiévales. Pendant presque deux siècles, une architecture de bâtiments à pignons droits, souvent à deux versants, recouverts de planches de bois ou encore de chaume, est courante en Nouvelle-France. Elle accompagne une agriculture de subsistance et d’autarcie.
Lire la suiteLe 1700 Ouest de la rue Notre Dame est une succursale postale de petite taille dont l’architecture ne manque pas pour autant de monumentalité. Elle s’impose dans son environnement urbain, notamment par ses larges proportions et par son portique à colonnes, typique d’une institution d’envergure. Construit selon le dessin de l’architecte David Jerome Spence en 1913, l’immeuble est un exemple maîtrisé du renouveau classique Beaux-Arts proprement nord-américain lancé au début du vingtième siècle.
Lire la suitell y a exactement 42 ans j’ai eu la chance d’acquérir, à Saint-Eustache, une belle grande maison patrimoniale avec son magnifique terrain riverain. Celui-ci, jadis rempli de massifs fleuris, était devenu une immense pelouse monotone. Mais il abritait une grande diversité de superbes arbres. Avec les années, ils devinrent mes professeurs ès nature. Et mes amis.
Lire la suiteL’APMAQ a remis son prix Thérèse-Romer à François-Pierre Gingras. Ce prix souligne la contribution de membres de l’APMAQ à la conservation (entretien et restauration) et à la mise en valeur d’une maison ancienne. Construite entre septembre 1893 et février 1894, la maison primée est de style victorien avec une influence Second Empire. Elle appartient à la famille Gingras depuis 1949. François-Pierre Gingras en a hérité en 2009.
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