Monte-Bello, une oasis de bonheur - APMAQ (Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec)

Monte-Bello, une oasis de bonheur

10 novembre 2018

MONTE-BELLO, UNE OASIS DE BONHEUR
Yvan Fortier, ethno-historien

L’APMAQ s’est rendue à Montebello les 13 et 14 octobre dernier. Voici un bref coup d’œil sur les lieux visités. L’APMAQ publiera dans un prochain numéro de La Lucarne une synthèse de la conférence prononcée à cette occasion par M. Yvan Fortier .

Manoir-Papineau, Montebello © Gregory Earl LesterLe lieu historique national du Manoir-Papineau est situé à Montebello dans l’Outaouais québécois. Il fait partie de l’ancien domaine seigneurial, un terrain réservé en propre au seigneur dans sa vaste propriété qu’était la seigneurie de La Petite-Nation.

La Petite-Nation :  1848. À 62 ans, auréolé par la renommée, mais déjà presque absent des feux de la rampe de la vie politique, Louis-Joseph Papineau entreprit la construction de Monte-Bello, son manoir seigneurial juché sur un cap :  le Bonsecours.

Monte-Bello, manoir et domaine, vit s’élaborer, sous la conduite de Monsieur Papineau et de son fils Amédée, un jardin d’agrément de grande réputation. La villa et son milieu paysager jouxtaient le monde agricole fait de prairies, de vaches laitières, d’animaux de basse-cour ainsi que d’une érablière. Puis il y avait les dépendances :  grange, écurie, etc., d’une part; et d’autre part, hangar à grains, maison du jardinier (pavillon d’entrée), colombier, serres, chapelle funéraire. Vinrent ensuite les ajouts plus tardifs :  le musée familial, l’agrandissement du manoir, le campanile à la cloche, etc.

Louis-Joseph Papineau eut voulu son Monte-Bello comme une oasis de bonheur et de santé. Il le fut, bien sûr, mais que d’heures difficiles on eut à y traverser. À la fin de sa vie, Amédée Papineau, le fils aîné, s’y sentait « en paradis terrestre ». C’est que Louis-Joseph Papineau avait bâti là une sorte de rêve teinté de douceur de vivre. Déjà, en 1823, un soupir dans l’âme, il traçait ces lignes : « […] la tranquillité de Montréal au lieu du bruit de Londres et la solitude plus grande de la Petite Nation quand me serez-vous rendus ?  »


Article tiré de La Lucarne – Automne 2018 (Vol XXXIX, numéro 4).

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