Nous avons acheté cette maison en briques de style monumental néoclassique anglais en 2008. Construite en 1903 par Edmond Vien, époux de Stéphanie Arpin, notre approche et motivation pour sa restauration avait le même fondement que notre motivation pour l’achat d’une maison ancienne : nous étions des passionnés, des « fans finis » de l’émission télévisée Passion maisons animée par Alain Choquette. Les André Bolduc et Michel Martel de ce monde étaient pour nous des idoles de la restauration. Nous nous étions documentés en achetant tous les livres québécois possibles et existants en librairie.
Au travers des émissions, l’exemple des gens qui ont travaillé très fort pour rénover dans le respect de la maison était aussi très motivant. C’est vraiment à la lecture d’ouvrages et de visites de villages que nous avons compris une chose : respecter la maison. Nous avons été choyés, car la maison Vien-Arpin avait été conservée par souci de simplicité ; les anciens propriétaires aimaient réparer, préserver et protéger l’originalité de la maison.
Notre objectif premier était de mettre en valeur « l’âme » de la maison et de conserver au maximum son état d’origine, principalement les boiseries, portes, et cadrages intérieurs et extérieurs. Nous avons remplacé les éléments rénovés qui n’avaient pas de cachet par d’autres qui reproduisaient le plus possible le style et l’époque.
Pour la restauration de l’extérieur des bâtiments, nous avons trouvé beaucoup d’inspiration dans les livres « de paroisse », ces fameux livres publiés lors d’un anniversaire d’une paroisse qui brossent le tableau de la ferme familiale avec photos et images de la maison des ancêtres.
Mentionnons quelques-unes de nos interventions: la brique qui avait été repeinte en rouge a été décapée au jet d’eau et au décapant non chimique. Les joints ont été, pour la plupart, vidés et remplis d’un nouveau mortier et tous les garde-corps ainsi que les escaliers ont été refaits en pin.
À l’intérieur, les couvre-planchers ont été enlevés et les planchers de bois d’origine ont été sablés et enduits d’huile. Dans la cuisine, nous avons retrouvé ‘’la trappe de la cave’’. Certains luminaires ont été remplacés par des luminaires d’époque.
Notre expérience a eu un effet positif sur notre fils qui restaure sa maison datant du XIXe siècle. Des amis se sont aussi inspirés de notre action dans l’aménagement de leur résidence. Nous avons, pourrait-on dire, transmis à d’autres ce que nous avions appris nous-mêmes de Passion maisons et des ouvrages que nous avons consultés lors de nos recherches de même que des visites que nous avons effectuées.
Article tiré de La Lucarne – Hiver 2019-2020 (Vol XLI, numéro 1).
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