Les travaux de peinture

Nouvelles

Les services du groupe-conseil de l’APMAQ


  5 avril 2023

Sophie Martin

QUESTION

J’habite, depuis 2016, cette maison en rangée (c1922). Les fenêtres sont d’origine et ont besoin d’amour. Je constate, depuis un an, de la pourriture sur les cadres extérieurs. J’aimerais, si possible, restaurer au lieu de remplacer. Les artisans que j’ai appelés m’avisent qu’ils ne font pas ce genre de travail ; ils reproduisent à l’identique. Ils ne viennent donc pas sur place pour évaluer si les fenêtres sont récupérables ou si elles ont besoin d’être refaites.

Êtes-vous en mesure de me dire si ces fenêtres sont récupérables ? Si oui, comment devrais-je m’y prendre ?

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Rejointoyer ou démonter/remonter un parement de maçonnerie


  6 septembre 2021

Pierre Lacroix

Ingénieur, M. Ing. en matériaux, fils d’un briqueteur-maçon et membre du Groupe-conseil avec la collaboration de : Paul-Francis Jacques, Ghislain Gazaille-Lacroix et Jérémie Bélisle, relèves en maçonnerie, Louise Renaud.

Cet article traite du choix de rejointoyer ou de démonter puis remonter un parement de maçonnerie de briques cuites d’argile ou de schiste. Ne sont pas considérés dans cet article, les murs pleins en maçonnerie généralement constitués de trois rangs de briques avec des éléments en boutisse à tous les 5 - 6 rangs, ni les maçonneries de pierres brutes ou taillées. Le parement de briques est relié à la structure du bâtiment par des connecteurs, des ancrages ou des crampons. Ces connecteurs peuvent être constitués de clous (90 – 125 mm de longueur), de feuillards ou d’attaches métalliques diverses.

 

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Une corniche qui pleurniche


  5 mars 2020

Pierre Bleau

Suite de l’article « Tarabiscoter sur une console » paru dans le numéro précédent de la Lucarne. Cet article illustre les étapes de la restauration d’une corniche d’une maison ancienne.

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Les travaux de peinture


  5 mars 2020

Nous allons traiter dans les lignes qui suivent de la peinture des boiseries extérieures des mai­sons anciennes. Pour qui possède une maison dont le revêtement extérieur est entièrement de bois, la peinture est souvent un sujet préoccupant. Dans le cas des maisons de pierre, de brique ou de stuc, la surface des boiseries est beaucoup moins importante, se limitant à cer­tains éléments, telles les galeries, les corniches et les fenêtres qui sont toutefois très exposées aux intempéries. Il faut savoir qu’un entretien régulier préviendra les dommages et évitera des travaux longs et coûteux. Il faut aussi se rappeler que les boiseries d’origine d’une maison, que ce soient le revêtement ou les ouvertures, sont de qualité supérieure aux boiseries neuves ; il vaut donc la peine de bien les préserver. Jusqu’au début du 20e siècle, le bois de finition pro­venait d’arbres très âgés et ce bois était séché longuement à l’air libre, ce qui explique qu’on trouve des parements de bois et des fenêtres encore en bon état après 150 ans.

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Reproduire un lambris en pin


  8 juin 2019

Remettre les composantes architecturales d’une maison ancienne en évidence exige souvent certains efforts comme de devoir la dépouiller des couches sédimentaires de matériaux démodés accumulés au fil des rénovations. C’est en retirant un banal soffite en aluminium des années 1980 recouvrant le plafond de l’auvent d’une galerie qu’un lambris de pin en V-joint avec V-centre est sorti d’une longue léthargie. Ce parement de métal blanc camouflait un trou béant possiblement l’empreinte de l’emplacement d’une trappe d’accès ou d’une grille d’aération de l’entre-toit. Autre ravage du temps, plusieurs planches autour de l’ouverture sont irrécupérables à cause d’une infiltration d’eau. Finalement, tout ce travail de dépouillement volontaire engendre le remplacement de plusieurs mètres carrés de lambris au plafond.

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